Avec cette transaction, les constructeurs chinois confirment leur appétit pour des marques occidentales, après le rachat de Hummer à General Motors par le groupe chinois Tengzhong en octobre et de certains actifs de Saab par BAIC il y a une semaine.
"Ford Motor Company confirme aujourd'hui (le 23 décembre) que toutes les conditions commerciales de fond liées à la possible vente de Volvo Cars ont été réglées entre Ford et Zhejiang Geely Holding group", a annoncé le géant américain.
"Bien qu'il reste du travail à faire avant la signature (y compris le financement et l'accord des gouvernements), Ford et Geely estiment qu'un accord final de vente sera signé au cours du premier trimestre 2010, la vente étant finalisée au cours du deuxième trimestre 2010", selon le communiqué.
Ford, qui avait acquis la totalité de Volvo Cars en 1999 pour 6,4 milliards de dollars, ne précise pas le montant de cette nouvelle transaction, mais selon la presse suédoise de le 23 décembre , Geely aurait accepté les 2 milliards de dollars réclamés par le vendeur pour sa filiale déficitaire.
La branche automobile du groupe Geely, premier constructeur privé chinois, compte sur la marque de fabrique de Volvo, "leader en matière de sécurité et de technologie verte", ainsi que sur le renom du suédois pour devenir "un acteur unique sur le marché automobile chinois", devenu premier de la planète à la faveur de l'effondrement des ventes aux États-Unis.
Dans son communiqué de le 23 décembre , le géant américain ajoute qu'il "continuera à coopérer avec Volvo dans certains domaines après l'éventuelle vente", mais précise qu'il "ne compte pas conserver de parts dans l'affaire après la vente".
En revanche, rien n'est précisé quant à l'avenir des usines et du personnel de Volvo automobiles, qui compte 22.000 employés dans le monde dont environ 16.000 en Suède.
AFP/VNA/CVN