Avec ses études, l’auteur pose la nécessité de la mutation du système de l’économie naturelle et de l’économie industrialisée en économie écologique moderne. Il définit et classe les modèles économiques fondés sur les changements en structure dénergie; prévoit le modèle déconomie écologique moderne en matière d’objectifs, de structures et de fonctions. Les études créent les bases scientifiques pour la gestion macroéconomique et microéconomique.
1. L’économie naturelle; l’agriculture organique; le mécanisme autarcique; la structure d’énergie naturelle
L’économie écologique trouve son origine dans l’économie naturelle, autarcique dans les sociétés primitives. Les activités essentielles de l’homme étaient la chasse et la cueillette des produits naturels. L’homme vivait avec la nature, par la nature. Le système écologique artificiel influençait peu le système écologique naturel. L’homme ne savait pas encore comment construire une maison pour y vivre et sabritait dans des grottes. Le cadre de vie était essentiellement naturel.
Avec le développement du travail et des langages, l’homme peu à peu découvrait la plantation et la domestication des animaux. L’agriculture organique changea l’économie de la chasse et de la cueillette. Le choix de la nature était complété par un choix artificiel. La culture humaine se formait et se développait. Les instruments en cuivre et en fer remplaçaient ceux en pierre et en bois. À part la peau animale et l’écorce des arbres, l’homme savait tisser l’étoffe pour se vêtir. Il abandonnait le nomadisme pour se sédentariser. Les maisons construites remplaçaient les grottes, bien que les matériaux fondamentaux soient naturels : la pierre, le bois, le chaume et le bambou. Villages, centres urbains peu à peu se formaient. En agriculture, l’homme savait utiliser l’engrais organique pour augmenter la fertilité du sol. On employait des procédés biologiques pour la prévention des insectes et des épidémies. On savait se baser sur le système écologique pour choisir les espèces de reproduction appropriées.
Le système écologique artificiel est un système lié à l’action de l’homme et créé par l’homme. Quand l’homme a su utiliser le feu, il a créé le système écologique artificiel. Dans l’économie naturelle, le système écologique artificiel ne détruisait pas le système écologique naturel et ne nuisait pas à l’équilibre écologique.
2. L’économie industrialisée avec la structure de l’énergie artificielle (suivant le mécanisme dispersé et de libération de l’énergie)
Avec la révolution industrielle, l’économie industrialisée s’est établie. L’industrie joue le rôle moteur dans l’économie, capable de réformer même l’agriculture. L’agri-culture organique a été remplacée par l’agriculture industrialisée et s’est considérablement développée dans les pays industriels typiques comme l’Europe, les États-Unis, le Japon... dont les caractéristiques consistent en l’application des réalisations de la révolution industrielle : engrais chimiques, insectisides, herbicides, machines agricoles, irrigation, aliments synthé- tiques, chaîne de production, transport et consommation. À la place des semences locales, de faible rendement, de nouvelles semences à haut rendement, sélectionnées par les laboratoires de génétique. Quoique cette agriculture obtienne des résultats surprenants, son point faible réside en la sous-estimation des propriétés biologiques, considérant les plantes et les animaux domestiques comme des machines de production agricole - poule “industrielle”, vache “industrielle”, plantes de serres, plantes aquatiques - abusant des produits chimiques et des machines polluant le sol, les sources d’eau et l’air. Cette sorte d’agriculture obtient de hauts rendements, mais diminue la qualité des produits agricoles et donc affecte la santé et les forces de travail de l’homme. Les phénomènes de vache folle, les nombreux cas dintoxications alimentaires sont les signes alarmants de l’abus des produits chimiques dans la production agricole. Ils réduisent la diversité biologique du sol et causent la dispari- tion des semences contenant des gènes précieux, déjà sélectionnés et éprouvés depuis des milliers d’années. À cause de l’abaissement du degré de diversité biologique, et du degré de fertilité du sol, l’augmentation des coûts est requise pour faire peu de profit. L’effet général de l’agriculture industrialisée diminuera bien tandis que le marché des produits agricoles sera réduit. Ainsi, les abus de l’industrialisation, conduisent à l’accroissement, à pas de géant, du rendement et de la productivité agricole, mais représentent un pas en arrière pour la qualité des produits agricoles, du développement et causent le grand nombre de préjudices.
“Lindustrie des cheminées”, basée sur la structure de l’énergie dispersée, exploitant les ressources naturelles telles que le pétrole, le charbon, les gaz combustibles, le bois, le bois de chauffage... épuise les ressources naturelles à une vitesse sans précédent, dans l’histoire de la destruction des forêts, de la pollution de l’air et des sources d’eau. Les moteurs à explosion, alimentés au pétrole, au charbon augmentent la pollution. Les réseaux de communication avec les autoroutes occupent une grande superficie du sol et détruisent la précieuse couverture végétale non seulement pour le pays mais pour la Terre entière. En somme, l’industrialisation rend l’homme plus grand, mais cause aussi la disparition de son milieu naturel.
3. L’économie écologique moderne
Pour démontrer la nécessité du passage à l’économie écologique moderne, les arguments suivants sont avancés :
3.1. La loi de la négation
Le modèle économique écologique est l’histoire d’un développement à long terme, prenant source dans l’économie naturelle, autarcique essentiellement par la chasse et la cueillette et dans l’agriculture organique fondée sur la nature. Cette économie a été niée par l’économie industrialisée : l’homme se séparait de la nature et formait un système écologique artificiel dont l‘homme devenait le seul maître. N’étant plus assujetti à la nature, l’homme la manie selon ses intentions et la transforme profondément. Cependant, tandis qu’il maîtrise la nature, il se sépare du système écologique naturel. Il trahit la nature à quoi il doit tout. C’est synonyme de suicide. L’économie écologique moderne est la négation de cette négation (l’économie industrialisée) pour revenir à la nature.
3.2. Théorie de l’espace optimal
L’usage des moyens de transport devrait être limité. Sur une distance de quelques centaines de mètres, le mieux, c’est daller à pied. Sur quel-ques kilomètres on peut utiliser l’automobile et sur celle plusieurs milliers de kilomètres, de transport, l’avion, etc. Ainsi, existe-t-il un espace optimal pour les moyens avec des vitesses différentes sur des distances différentes. Ainsi, il n’est pas nécessaire que toutes les économies nationales soient uniformes, modernisées de façon semblable. Dans des conditions différentes, les moyens et les vitesses devraient être différents. Cela veut dire que l’économie devrait être diversifiée, pour s’adapter au maximum à chaque type de système écologique concret ; former une économie de plusieurs degrés à côté du grand marché. L’usage synthétique de l’économie diversifiée signifie l’exploitation de tous les potentiels pour obtenir l’éfficacité synthétique dans les conditions concrètes. Qu’on observe la nature, on pourra découvrir que le système écologique naturel est ainsi organisé, qu’à côté des animaux situes au sommet de l’évolution, il reste encore les animaux et les plantes primitifs dans l’échelle écologique, mais qui participent à l’équilibre naturel par le jeu des intéractions.
La susdite conception permet le calcul de l’espace optimum du développement de chaque branche, de chaque secteur du système économique national. Le traitement non seulement des problèmes techniques et technologiques mais des problèmes sociaux. L’organisation et la gestion de système économique rendant les résultats synthétiques et optimum. La détermination de l’envergure d’organisation optimale est un problème important de l’organisation de la gestion. La norme de choix de l’envergure optimale est l’appréciation des résultats synthétiques.
3.3. L’histoire de l’évolution humaine à travers les diverses normes de classification.
Chaque économie possède sa structure spécifique en matière d’énergie. Basée sur les changements de structure, depuis la découverte du feu jusqu’à la création de l’énergie de fussion (synthèse et concentration de l’énergie), il y a 2 périodes d’évolution fondamentales : la période d’usage dispersé de l’énergie (combustion du bois de chauffage, du charbon, du pétrole, thermo - électricité, énergie de fission...) et la période d’utilisation de l’énergie synthétique (énergie thermonucléaire, énergie solaire...). S’adaptant à la période de production et à l’usage dispersé l’agriculture, brisant le milieu (d’éfrichage, dévastation des forêts pour la milpa, destruction de l’ambiance vitale...) et “l’industrie des cheminées”, en augmentant la quantité de CO2, de poussière et autres substances toxiques dégradent l’environnement. S’adaptant à la seconde période, c’est l’économie écologique moderne, où le problème de protection du milieu devrait être considéré comme la tâche prioritaire de l’économie.