"Il y a des négociations en cours à la Maison Blanche pour éviter un échec catastrophique sur la dette du pays. Il y a de nombreux éléments à finaliser et il y a encore du chemin à faire", a-t-il dit.
Selon une source proche des négociations qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat, une des propositions serait que le plafond de la dette, actuellement de 14.294 milliards de dollars, soit augmenté de 2.800 milliards de dollars.
La Maison Blanche s'était à nouveau impliquée le 30 juillet dans les négociations sur le relèvement et aucun accord ne semblait se dégager entre les deux partis.
M. Reid avait annoncé le 30 juillet au soir qu'un vote prévu dans la nuit de le 30 au 31 juillet serait reporté à 13h00 (17h00 GMT) pour laisser le temps de trouver un compromis dans de nouvelles négociations à la Maison Blanche. "J'ai parlé avec la Maison Blanche plusieurs fois ce soir, et ils m'ont demandé de donner à chacun autant de temps que possible pour parvenir à un accord", a expliqué M. Reid.
Toutefois, M. Reid a rappelé qu'il ne cèderait pas sur la durée du relèvement du plafond de la dette. Les démocrates veulent une mesure qui puisse tenir jusqu'en 2013. Les républicains, eux, insistent sur un plan en deux étapes : un premier relèvement avant le 2 août et un deuxième début 2012, soit en pleine campagne électorale.
Plus tôt dans la journée, les chefs républicains, opposés au plan des démocrates, se sont déclarés "confiants" dans un accord proche avec la Maison Blanche, appelant de nouveau le président Barack Obama à intervenir. "Le sénateur (chef républicain du Sénat, Mitch) McConnell et moi sommes confiants dans le fait que nous allons parvenir à un accord avec la Maison Blanche", a indiqué le président de la Chambre des représentants, John Boehner, le 30 juillet lors d'un point presse au Capitole.
M. McConnell a affirmé avoir parlé à M. Obama et au vice-président Joe Biden le 30 juillet, et il a estimé qu'un accord pourrait intervenir "dans un avenir très proche".
Après avoir claqué la porte des négociations à la Maison Blanche la semaine dernière, les républicains semblent de nouveau compter sur M. Obama. Mais M. Reid a assuré qu'aucun accord n'était proche le 30 juillet dans l’après-midi après une réunion d'une heure et demie à la Maison Blanche avec M. Obama et la chef des démocrates de la Chambre, Nancy Pelosi. "Ce n'est pas vrai", a-t-il assuré devant le Sénat. "Les républicains refusent de négocier en toute bonne foi", a-t-il dit. M. Obama a estimé le 30 juillet dans les négociations que les deux parties n'étaient "pas si loin l'une de l'autre", mais il a averti qu'il restait "peu de temps".
AFP/VNA/CVN