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Le président du Nicaragua Daniel Ortega lors d'un rassemblement à Managua le 30 avril. |
Quelques heures avant le début des discussions, des incidents entre manifestants et forces de l'ordre ont fait mardi 15 mai au moins 35 blessés et 10 personnes ont été arrêtées à Matagalpa, au Nord du Nicaragua, selon l'Association nicaraguayenne pro droits de l'homme (ANPDH).
Après presque un mois de contestation, on compte déjà à l'échelle du pays 53 morts et plus de 400 blessés, selon le Centre nicaraguayen des droits de l'Homme (Cenidh).
L'ambassade des États-Unis au Nicaragua a émis mardi 15 mai une alerte concernant la sécurité de ses concitoyens, en raison des "conditions instables" dans le pays, et annoncé la suspension du processus de délivrance des visas. Outre les manifestations, les coupures de routes se poursuivaient mardi 15 mai à travers le pays.
Les cours dans les collèges publics étaient suspendus depuis lundi 14 mai dans la capitale, après que les élèves ont décidé de se joindre aux manifestations. Le chef de l'État a fait savoir mardi 15 mai qu'il comptait participer au dialogue.
"Demain (mercredi 16 mai) à partir de 10 heures du matin, une fois le dialogue national ouvert par les évêques (qui joueront les médiateurs), nous serons présents", a déclaré Rosario Murillo, l'épouse d'Ortega, qui est également porte-parole du gouvernement. Il s'agira d'un "évènement historique qui va, j'en suis sûre, oeuvrer pour la paix dans notre pays", a-t-elle ajouté dans des déclarations aux médias d'État.