>>Indonésie: l'attentat contre la police de Surabaya commis par deux kamikazes à moto
>>Indonésie: 13 morts dans des attaques suicide commises par une même famille
Le président indonésien Joko Widodo. |
Le président indonésien Joko Widodo a promis de mettre en œuvre une nouvelle législation antiterroriste. "Il n'y aura aucun compromis dans les mesures entreprises sur le terrain pour lutter contre le terrorisme", a-t-il souligné.
Deux kamikazes à moto se sont fait exploser lundi matin près d'un commissariat de police à Surabaya, faisant au moins une victime parmi les policiers, ont annoncé les autorités au lendemain d'une série d'attentats suicide contre des églises de cette ville d'Indonésie.
"Il y a eu une explosion qui a fait une victime parmi nos membres", a déclaré Frans Barung Mangera, porte-parole de la police de la province de Java Est, sans préciser dans l'immédiat si le policier avait été tué ou blessé.
En citant les images de vidéosurveillance, il a raconté qu'un homme et une femme à moto s'étaient arrêtés au point de contrôle du commissariat: "C'est à ce moment-là que l'explosion s'est produite. Il y avait deux personnes sur la moto, dont une femme à l'arrière", a précisé le porte-parole.
Dimanche 13 mai, une série d'attaques suicides s'est produit contre des églises de la deuxième ville d'Indonésie. Trois attentats suicide ont été commis contre des églises par six membres d'une même famille, dont deux très jeunes filles, et revendiqués par le groupe djihadiste État islamique (EI). Ces attaques ont fait 14 morts et des dizaines de blessés, selon un dernier bilan.
Quelques heures plus tard, trois personnes appartenant à une même famille ont été tuées et deux autres blessées dans l'explosion d'une bombe dans un immeuble d'habitation à une trentaine de kilomètres de Surabaya, a indiqué la police. Cette attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat. La mère et un enfant ont péri dans l'explosion tandis que le père, qui tenait le détonateur, a été abattu par les policiers, selon la police. Les deux blessés sont deux enfants qui ont été hospitalisés.
Les attaques à Surabaya dimanche et lundi 14 mai pourraient avoir été déclenchées par l'arrestation de leaders du JAD et être liées aux affrontements mortels provoquées par des militants islamistes dans une prison de haute sécurité de la banlieue de Jakarta la semaine dernière, a ajouté Tito Karnavian, le chef de la police nationale.