>>John Kerry relance le "dialogue stratégique" avec l'Égypte
Après l'Égypte, M. Kerry s'est envolé pour Doha où il rencontrera le 3 août ses homologues des États sunnites du Golfe pour tenter d'apaiser leurs craintes suscitées par le règlement historique scellé le 14 juillet à Vienne entre Téhéran et les grandes puissances.
"Il n'y a absolument pas de doute, si l'accord de Vienne est entièrement appliqué, l'Égypte et tous les pays de cette région seront plus en sécurité (...) comme ils ne l'ont jamais été", a affirmé M. Kerry après avoir co-présidé avec son homologue égyptien Sameh Choukri le "dialogue stratégique", dont la dernière édition remonte à 2009.
Les monarchies du Golfe se méfient des ambitions régionales de l'Iran chiite. L'Arabie saoudite, rivale de l'Iran, a toutefois exprimé officiellement son soutien à l'accord.
"Les États-Unis et l'Égypte reconnaissent que l'Iran est engagé dans des activités déstabilisatrices dans la région, et c'est pour cela qu'il est si important de s'assurer que le programme nucléaire iranien demeure entièrement pacifique", a martelé M. Kerry, l'un des artisans du texte de Vienne.
M. Kerry a souligné la nécessité pour le géant du monde arabe de trouver un "équilibre" entre la lutte "antiterroriste" contre une insurrection jihadiste sans précédent et la "protection des droits de l'homme".
Washington a ainsi annoncé le 30 juillet la livraison au Caire de huit avions de combat F-16, sur les 12 promis en mars par le président Barack Obama.
C'est "essentiel pour la lutte contre le terrorisme", a plaidé John Kerry.
Lutter contre le terrorisme
Lors d'un entretien avec M. Sissi, M. Kerry a réitéré "l'engagement des États-Unis à aider les Égyptiens dans leurs efforts pour contrer le terrorisme et enrayer" le développement du groupe jihadiste État Islamique (EI) "dans la région et en Égypte", selon la même source.
De son côté M. Sissi a souligné la volonté de l'Égypte "de développer ses relations stratégiques avec les États-Unis", selon la présidence.
Depuis des mois, Le Caire et Washington s'alarment de l'insurrection jihadiste dans le Nord de la péninsule égyptienne du Sinaï, un bastion du groupe Ansar Beït al-Maqdess qui s'est rebaptisé "Province du Sinaï" pour marquer son allégeance à l'EI.
Les attentats visant les forces de sécurité se sont multipliés depuis l'éviction de M. Morsi et des centaines de policiers et de soldats ont été tués dans ces attaques.
Dans un communiqué conjoint envoyé à la presse par le ministère des Affaires étrangères égyptien, les deux alliés assurent "s'être mis d'accord pour poursuivre une coopération étroite afin d'améliorer leur sécurité mutuelle et lutter contre le terrorisme et l’extrémisme."
À Doha, M. Kerry aura aussi une rencontre tripartite le 3 août avec ses homologues russe Sergueï Lavrov et saoudien Adel al-Jubeir, pour discuter des conflits dans la région.
Dans une déclaration télévisée, le président iranien Hassan Rohani a affirmé le 2 août que l'accord sur le nucléaire va créer un "nouveau climat" pour régler les crises régionales comme au Yémen ou en Syrie.
Après l'Égypte, M. Kerry s'est envolé pour Doha où il rencontrera le 3 août ses homologues des États sunnites du Golfe pour tenter d'apaiser leurs craintes suscitées par le règlement historique scellé le 14 juillet à Vienne entre Téhéran et les grandes puissances.
"Il n'y a absolument pas de doute, si l'accord de Vienne est entièrement appliqué, l'Égypte et tous les pays de cette région seront plus en sécurité (...) comme ils ne l'ont jamais été", a affirmé M. Kerry après avoir co-présidé avec son homologue égyptien Sameh Choukri le "dialogue stratégique", dont la dernière édition remonte à 2009.
Le secrétaire d'État américain John Kerry (gauche) et son homologue égyptien Sameh Choukri, le 2 août au Caire. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les monarchies du Golfe se méfient des ambitions régionales de l'Iran chiite. L'Arabie saoudite, rivale de l'Iran, a toutefois exprimé officiellement son soutien à l'accord.
"Les États-Unis et l'Égypte reconnaissent que l'Iran est engagé dans des activités déstabilisatrices dans la région, et c'est pour cela qu'il est si important de s'assurer que le programme nucléaire iranien demeure entièrement pacifique", a martelé M. Kerry, l'un des artisans du texte de Vienne.
M. Kerry a souligné la nécessité pour le géant du monde arabe de trouver un "équilibre" entre la lutte "antiterroriste" contre une insurrection jihadiste sans précédent et la "protection des droits de l'homme".
Washington a ainsi annoncé le 30 juillet la livraison au Caire de huit avions de combat F-16, sur les 12 promis en mars par le président Barack Obama.
C'est "essentiel pour la lutte contre le terrorisme", a plaidé John Kerry.
Lutter contre le terrorisme
Lors d'un entretien avec M. Sissi, M. Kerry a réitéré "l'engagement des États-Unis à aider les Égyptiens dans leurs efforts pour contrer le terrorisme et enrayer" le développement du groupe jihadiste État Islamique (EI) "dans la région et en Égypte", selon la même source.
De son côté M. Sissi a souligné la volonté de l'Égypte "de développer ses relations stratégiques avec les États-Unis", selon la présidence.
Depuis des mois, Le Caire et Washington s'alarment de l'insurrection jihadiste dans le Nord de la péninsule égyptienne du Sinaï, un bastion du groupe Ansar Beït al-Maqdess qui s'est rebaptisé "Province du Sinaï" pour marquer son allégeance à l'EI.
Les attentats visant les forces de sécurité se sont multipliés depuis l'éviction de M. Morsi et des centaines de policiers et de soldats ont été tués dans ces attaques.
Dans un communiqué conjoint envoyé à la presse par le ministère des Affaires étrangères égyptien, les deux alliés assurent "s'être mis d'accord pour poursuivre une coopération étroite afin d'améliorer leur sécurité mutuelle et lutter contre le terrorisme et l’extrémisme."
À Doha, M. Kerry aura aussi une rencontre tripartite le 3 août avec ses homologues russe Sergueï Lavrov et saoudien Adel al-Jubeir, pour discuter des conflits dans la région.
Dans une déclaration télévisée, le président iranien Hassan Rohani a affirmé le 2 août que l'accord sur le nucléaire va créer un "nouveau climat" pour régler les crises régionales comme au Yémen ou en Syrie.
AFP/VNA/CVN