Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé à l'application des lois contre le terrorisme, notamment des mesures qui visent à priver les terroristes de leurs ressources financières et de leur mobilité, "afin d'éviter qu'ils acquièrent et utilisent des armes de destruction massive", selon un communiqué publié par le service de l'Information de l'ONU.
"Le terrorisme représente une grave menace contre la paix et la sécurité internationale", a déclaré le secrétaire général avant de présenter devant les États membres des axes pour construire une approche efficace de lutte contre le terrorisme, notamment les mesures visant à priver les terroristes de leurs ressources financières et de leur mobilité; le renforcement de l'éducation, du développement, du dialogue interculturel et la prévention des conflits pour limiter les conditions de diffusion du terrorisme; et l'étude des raisons de ces personnes d'utiliser la violence afin de "mieux pouvoir prévenir que d'autres franchissent le pas".
À l'issue des débats, le président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, le représentant de la Turquie, Ertugrul Apakan, a réaffirmé que "tout acte de terrorisme était criminel et injustifiable, quels qu'en soient les motifs, l'époque et l'auteur" et que "le terrorisme ne saurait être associé à aucune religion ou nationalité, ni à aucun groupe ethnique".
Le Conseil de sécurité reconnaît qu'il reste des insuffisances à combler dans la lutte mondiale contre le fléau du terrorisme, exhorte tous les états membres et le système des Nations unies à remédier à ces insuffisances et souligne la nécessité de veiller à ce que la lutte contre le terrorisme demeure une "priorité à l'échelon international".
Le Conseil de sécurité reconnaît également que la force militaire, les mesures coercitives et les activités de renseignement "ne sauraient à elles seules venir à bout du terrorisme" et souligne "la nécessité d'agir sur les conditions favorables à la propagation du terrorisme".
XINHUA/VNA/CVN