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Le Russe Daniil Medvedev, lors de la demi-finale contre le Grec Stefanos Tsitsipas à l'Open d'Australie, le 19 février à Melbourne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ça se joue sur le dernier jeu, où j'ai bien retourné", a déclaré Medvedev, satisfait de ce titre décroché presqu'à domicile, lui qui vit et s'entraîne depuis plusieurs années sur la Côte d'Azur. "Je viens ici en voiture, ça me prend deux heures, c'est presque comme jouer à la maison, c'est agréable", a-t-il souri.
Largement favori, Medvedev a tout de même dû batailler pour se débarrasser de Herbert, auteur d'une superbe semaine qui l'a vu battre le premier joueur du Top 5 de sa carrière, le double tenant du titre Stefanos Tsitsipas (5e mondial).
Dominateur dans la première manche, le Russe a été menacé tout au long du deuxième set par Herbert, toujours aussi offensif. De plus en plus agacé par l'arbitrage, Medvedev a mal géré la fin du jeu décisif, passant de 4-2 en sa faveur à 7-4 pour le Français.
Au troisième set, le finaliste du dernier Open d'Australie a de nouveau été très solide et a finalement été chercher le titre à 5-4 sur service Herbert, coupable de deux grosses fautes au filet avant d'être transpercé par la qualité de retour du Russe.
Premier depuis Hewitt
"J'ai joué cinq matches superbes et aujourd'hui j'ai eu ma chance, mais il a juste été meilleur", a estimé le Français, grand spécialiste du double, battu pour la quatrième fois en quatre finales en simple sur le circuit.
"Au 3e set, il a servi extrêmement bien et c'est lui qui pousse sur la fin. Mais le dernier jeu n'est pas beau, c'est sûr, il est même moche. La première volée est dégueulasse, à 15A je peux faire le point et ensuite je prends deux retours dans les pieds", a raconté celui qui va gagner lundi 18 places au classement (de 93e à 75e).
"Ce que j'ai adoré sur cette semaine, c'est que les intentions ont toujours été là. J'ai gardé mon état d'esprit agressif et la volonté d'imposer mon jeu. Si je garde cet état d'esprit je ne pense pas que je serai à ce classement en fin d'année", a-t-il déclaré.
Medvedev, lui, deviendra N°2 mondial, une place qui n'avait plus été occupée par un joueur autre que le quatuor Federer-Nadal-Djokovic-Murray depuis Lleyton Hewitt en 2005.
"Je ne voulais pas trop y penser. Ça arrive après un bon résultat, alors j'ai l'impression que je le mérite plus que si ça avait été la semaine dernière à Rotterdam où j'ai mal joué", a-t-il dit.