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>>Angleterre : Manchester City reprend ses distances
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| L'entraîneur de Manchester United, le Norvégien Ole Gunnar Solskjaer, félicite le milieu de terrain portugais Bruno Fernandes, après la victoire 1-0 face à West Ham, le 14 mars à Old Trafford. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Manchester United tient le rythme
Malgré l'accumulation des matches et des organismes fatigués, Manchester United s'accroche à sa deuxième place au classement avec un succès mérité face à un West Ham décevant.
Avec 57 points, les Red Devils reprennent le titre de dauphin de City, avec 14 points de retard, que Leicester lui avait chipé en début d'après-midi.
Ce succès est d'autant plus précieux qu'il relègue les Londoniens de West Ham, 5e, à 9 longueurs, même s'ils ont un match en moins, et Chelsea (4e), tenu en échec par Leeds samedi (0-0), à 6 unités.
Ce choc de la journée a largement laissé les observateurs sur leur faim, West Ham ne cadrant pas un tir et n'en ayant même pas déclenché un avant de se retrouver mené.
Manchester United avait eu quelques opportunités en première période, notamment une tête totalement ratée par Marcus Rashford alors qu'il était seul au deuxième poteau (25e).
Il a fallu attendre un but contre son camp de la tête par Craig Dawson (1-0, 53e) pour départager les deux équipe et voir West Ham se secouer un peu, mais sans grande réussite.
United déplorera le tir sur le poteau de Mason Greenwood (77e) qui lui aurait offert une fin de match plus calme, mais à quelques jours du huitième de finale retour compliqué en Ligue Europa à Milan, il s'en contentera.
L'excellente opération de Leicester
En battant des Blades (5-0), avec un triplé de Kelechi Iheanacho, Leicester a consolidé sa place sur le podium.
Avec 56 points, les hommes de Brendan Rodgers sont de solides 3e de Premier League, alors que les Blades semblent plus que jamais condamnés avec 14 points de retard sur le maintien.
Leicester a su se montrer patient pour enfoncer l'équipe du Yorkshire.
Toujours privé de ses créateurs James Maddison et Harvey Barnes, Leicester a pu compter sur un Jamie Vardy toujours aussi vert à 34 ans et qui a offert deux buts à Iheanacho (1-0, 39e et 3-0, 69e), avant de provoquer le but contre son camp d'Ethan Ampadu (5-0, 80e).
Iheanacho s'est offert son premier triplé en championnat d'une frappe de 20 mètres (4-0, 78e), alors qu'Ayoze Perez avait inscrit le 2-0 à la 64e à la conclusion d'un contre à haute vitesse typique des Foxes.
Tottenham souffle le show et le froid
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| L'attaquant d'Arsenal, Alexandre Lacazette, marque sur pénalty face à son compatriote et gardien de Tottenham, Hugo Lloris, le 14 mars au Emirates stadium à Londres. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec un Erik Lamela qui a ouvert le score en inscrivant peut-être le but de l'année, avant de se faire expulser et de voir son équipe perdre (2-1), Tottenham est passé par toutes les émotions contre Arsenal.
Au classement, les Spurs, 7e avec 45 points, restent à 3 longueurs de West Ham (5e) qui occupe le dernier strapontin européen.
Arsenal est, lui, solidement campé au milieu du classement (10e) avec 41 unités.
Ce derby du Nord de Londres avait mal démarré pour Tottenham, qui avait perdu dès la 19e minute son attaquant Son Heung-min, auteur de 18 buts et 16 passes décisives en 40 apparitions cette saison, et apparemment touché aux adducteurs.
La déception a un peu été éclipsée quand son remplaçant, l'Argentin Lamela, a ouvert le score d'un somptueux coup du foulard sur le premier tir des Spurs dans le match (1-0, 33e).
Malheureusement pour eux, cet avantage n'a duré qu'une grosse dizaine de minute, Martin Odegaard égalisant juste avant la pause (1-1, 44e).
En seconde période, Alexandre Lacazette - titulaire alors que Pierre-Emerick Aubameyang avait été relégué sur le banc pour un manquement à la discipline - a obtenu un pénalty généreux qu'il a transformé en prenant Hugo Lloris à contre-pied (2-1, 64e).
Pour ne rien arranger, à un quart d'heure de la fin, Lamela a récolté un deuxième jaune pour avoir mis la main dans le visage d'un adversaire (74e) et Harry Kane a trouvé le poteau sur un coup-franc à la toute fin du temps réglementaire, signe que ce match n'était vraiment pas destiné aux siens.
AFP/VNA/CVN