>>Argentine : le président Macri reconnaît sa défaite à l'élection présidentielle
>>Argentine : le candidat péroniste favori de l'élection présidentielle
>>L'Argentine impose un contrôle des changes pour tenter de rassurer les marchés
Le président élu argentin Alberto Fernandez (droite) et la vice-présidente Cristina Fernandez, le 27 octobre à Buenos Aires. |
Après avoir prêté serment devant le Parlement, il a reçu l'écharpe présidentielle des mains de son prédécesseur, le libéral Mauricio Macri, sous les vivats des élus de sa coalition et de ses partisans dans la rue. Dans son premier discours de chef de l'État, Alberto Fernandez a appelé les Argentins à construire un "nouveau contrat social solidaire" et à "dépasser le mur de haine et de rancœur" qui divise le pays.
L'Argentine "a la volonté de payer" sa dette extérieure, mais n'a pas "les moyens de le faire", a-t-il prévenu, en appelant le Fonds monétaire international (FMI) à développer une relation "constructive". "Pour payer, il faut avant tout de la croissance", a-t-il ajouté. "Nous partageons pleinement vos objectifs de suivre des politiques qui visent à réduire la pauvreté et en faveur d'une croissance durable. Le FMI reste déterminé à aider votre gouvernement dans cette entreprise", a réagi sur Twitter la patronne du FMI, Kristalina Georgieva.
Selon le nouveau président, le précédent gouvernement "a laissé le pays dans une situation de défaut virtuel", avec une dette publique totale de 315 milliards de dollars, soit près de 100% du PIB. Le FMI a accordé en 2018 un prêt sur trois ans de 57 milliards de dollars à l'Argentine, mais M. Fernandez a décidé de renoncer à la dernière tranche, d'un montant de 11 milliards de dollars, afin de relancer l'activité au moment où le FMI estime que celle-ci devrait se contracter de 3,1% cette année.
AFP/VNA/CVN