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Un avion d'Air France sur le tarmac de l'aéroport Marseill-Provence, le 5 octobre 2015 à Marignane. |
"Le contexte mondial en 2016 reste fortement incertain au regard de l'environnement géopolitique et économique dans lequel nous opérons, du prix du carburant, de la poursuite de la situation de surcapacité sur différents marchés, entraînant une pression accrue sur les recettes unitaires avec une préoccupation particulière sur la destination France", indique le groupe franco-néerlandais.
Ces résultats sont publiés au premier jour d'une grève qui affecte Air France en plein chassé croisé estival et la contraint à annuler 13% des vols mercredi 27 juillet.
Le Pdg de la compagnie française, Frédéric Gagey, a estimé que cette grève, liée aux négociations sur l'accord d'entreprise, risquait de "compromettre le redressement d'Air France".
Air France-KLM revoit légèrement à la baisse ses prévisions en indiquant que les économies attendues sur le carburant devraient être "plus que compensées" dans les trimestres à venir par une pression à la baisse sur les recettes unitaires et un effet de change négatif. Jusque-là, il estimait qu'elles seraient seulement "compensées". Les autres prévisions sont maintenues.
Le chiffre d'affaires ressort en retrait de 2,6% au premier semestre à 11,82 milliards d'euros, mais de 5,2% à 6,22 milliards d'euros au second trimestre, affecté par un effet de change négatif en raison de la hausse de l'euro face aux devises autres que le dollar américain.` Le résultat d'exploitation est passé dans le vert au premier semestre, à 218 millions d'euros contre une perte de 238 millions au premier semestre 2015.
"Nous avons vu une nette détérioration du paysage en termes de recette unitaire", en recul de 5,6% au deuxième trimestre, a déclaré le directeur financier du groupe, Pierre-François Riolacci, en conférence téléphonique. Selon lui, l'absence d'amélioration du contexte macro-économique "mais surtout bien sûr l'effet des attaques terroristes dont a été victime l'Europe depuis quelques trimestres mais qui ont repris avec l'attaque de Bruxelles fin mars", expliquent ce recul. Il a néanmoins relevé que le groupe avait baissé ses coûts unitaire de 1,5% hors change et fuel, un point "très positif". "Nous sommes sur une belle amélioration même si il y a eu un changement de conjoncture", a-t-il dit.