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Bruxelles confiant dans la "stabilité politique" de l'Italie

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s'est dit "confiant" le 27 février au soir dans la "stabilité politique" de l'Italie, "dans l'intérêt de l'Italie et de l'Europe tout entière".

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso (droite), et le chef du gouvernement italien sortant Mario Monti, le 27 février à Bruxelles.
Photo : AFP/VNA/CVN

Dans un communiqué commun publié à l'issue d'une rencontre avec le chef du gouvernement italien sortant Mario Monti, M. Barroso "a exprimé sa pleine confiance dans le fait que l'Italie, l'une des économies européennes et mondiales les plus importantes, assurera les conditions de la stabilité politique, dans l'intérêt de l'Italie et de l'Europe tout entière".

Le pays s'est enfermé dans une impasse politique le 27 février. Le Mouvement protestataire 5 étoiles de l'ex-humoriste Beppe Grillo et la gauche de Pier Luigi Bersani ont échangé des invectives, réduisant les espoirs qu'un nouveau gouvernement puisse être formé rapidement.

La montée en puissance du mouvement 5 étoiles et le revers de la coalition centriste de M. Monti, qui a obtenu environ 10% des voix, sont considérés comme un rejet de la politique d'austérité menée depuis 15 mois par le chef du gouvernement, avec la bénédiction de Bruxelles.

La rencontre entre MM. Barroso et Monti était officiellement consacrée à la préparation du prochain sommet européen des 14 et 15 mars à Bruxelles, qui portera sur la coordination des politiques de l'UE en matière économique, budgétaire et d'emploi.

"La crise n'est pas encore terminée et l'effort ne doit pas être relâché", ont affirmé les deux dirigeants. "Cela implique de poursuivre les efforts de consolidation (budgétaire) et de réforme" afin de "créer la croissance et les emplois et d'accroître la compétitivité", ont-ils estimé.

"La Commission restait engagée à aider l'Italie"

Dès le 26 février, la Commission européenne avait demandé à l'Italie "d'honorer ses engagements" en matière budgétaire et de réformes, tout en assurant avoir entendu le "message d'inquiétude" envoyé par les Italiens. MM. Barroso et Monti se sont dits "convaincus qu'une action continue et déterminée aux niveaux européen et national est nécessaire pour assurer le retour de la confiance dans la zone euro".

"S'agissant de la situation économique de l'Italie, la Commission pense que l'Italie est engagée dans un processus de réforme ambitieux qui, s'il est pleinement mis en œuvre, augmentera de manière significative le potentiel de croissance". M. Barroso "a souligné que la Commission restait engagée à aider l'Italie et les autres membres de l'UE dans ce défi".

Au lendemain d'une journée de panique sur les marchés financiers, l'Italie est parvenue le 27 février à passer son premier test sur les marchés en bouclant une émission de titres de dette avec des taux en hausse, mais en-deçà des craintes des analystes.

AFP/VNA/CVN

 

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