"Le rapport a connu une amélioration par rapport au passé et cela est un signe positif. Toutefois, le continu est semblable aux (rapports) précédents", a dit Ali Akbar Salehi, cité par ISNA.
Il a par ailleurs a nouveau rejeté les informations de presse et celles contenues dans le rapport de l'AIEA relatives à un arrêt d'un jour des activités d'enrichissement à Natanz, sur fond de spéculations faisant état d'un virus informatique qui aurait ralenti ces activités. "Dans une centrale d'enrichissement, les centrifugeuses sont toujours installées, puis elles fonctionnent, sont réparées et remplacées, et cela est normal", a ajouté M. Salehi.
"Auparavant, il avait démenti tout arrêt de l'enrichissement", selon l'agence IRNA, après des affirmations de l'ancien directeur-adjoint de l'AIEA, le Finlandais Olli Heinonen, selon lequel l'Iran faisait face à des difficultés techniques ralentissant son programme d'enrichissement d'uranium.
L'AIEA a révélé le 23 novembre dans un rapport que le "16 novembre, aucune cascade (de centrifugeuses du site de Natanz) n'a été alimentée par de l'uranium UF6," enrichi à 20%.
Le rapport ne donne toutefois aucune explication sur les raisons de l'arrêt. M. Salehi a déclaré à ISNA que les opposants de l'Iran avaient "cherché à créer des problèmes à Natanz et dans (la centrale nucléaire) de Bouchehr via des équipements et logiciels contaminés". "Mais nos ingénieurs étaient sur le qui-vive et ils n'ont pas atteint leur cible".
Il a également insisté sur le fait que l'Iran avait "coopéré" avec l'agence onusienne. "Il y a peut-être différentes interprétations de la coopération, mais l'Iran continuera à coopérer avec l'agence dans le cadre d'un accord protégé et il n'y a aucune raison de coopérer au delà de ça", a-t-il ajouté.
Dans son rapport, destiné au conseil des gouverneurs, qui se réunit les 2 et 3 décembre, l'AIEA a de nouveau regretté le manque de coopération de Téhéran.
AFP/VNA/CVN