Selon le dernier bilan, 456 personnes ont été tuées et 755 blessées sur ce pont menant à l'île aux Diamants, au coeur de Phnom Penh, où les animations étaient organisées. "Tous les corps ont été identifiés et ramenés chez eux", en grande majorité dans des camions militaires, a indiqué le 24 novembre le ministre de la Santé, Mam Bunheng, précisant que la cause des décès était le manque d'oxygène.
Le gouvernement a admis n'avoir pas anticipé la présence de trois millions de personnes venues de tout le pays pour les trois jours de festivités. "Nous étions inquiets quant aux risques qu'un bateau se renverse et qu'il y ait des pick-pockets", a indiqué Khieu Kanharith, son porte-parole. "Nous n'avions pas pensé à ce type d'incident".
Un comité a été mis en place pour faire la lumière sur les événements, les regards des autorités se tournant déjà vers une société privée en charge de la sécurité sur l'île pendant le festival. "Le lieu est privé donc ils ont fait appel à leur propre sécurité, la police a juste aidé à maintenir l'ordre à l'extérieur", a affirmé le porte-parole.
Les premières crémations et cérémonies mortuaires le 24 novembre se déroulaient sur fond de questionnements sur les origines de la tragédie.
Plusieurs pays ont envoyé leurs condoléances au Cambodge, notamment les États-Unis, la Russie et la France, ainsi que plusieurs voisins asiatiques.
Le Premier ministre Hun Sen a annoncé une journée de deuil national le 25 novembre.
AFP/VNA/CVN