"J'ai donné mon accord pour chercher un moyen de faire ce genre d'examen (des passagers) de manière moins envahissante", a déclaré le 22 novembre sur la chaîne Fox News John Pistole, qui dirige l'administration américaine de la sécurité des transports (TSA).
La TSA et d'autres administrations vont essayer de trouver "des moyens d'examen moins indiscrets mais avec toujours un haut degré de sécurité", a-t-il dit, tout en ajoutant que les mesures de sécurité renforcées mises en place au début du mois seraient conservées.
La TSA a déployé des scanners corporels depuis 2007, dont 315 sont déjà installés dans 65 aéroports et 450 de plus sont en passe d'être mis en service.
Passagers, membres d'équipages, y compris les pilotes, sont sélectionnés au hasard pour passer à travers ces installations, dévoilant le moindre détail de leur anatomie. Ils peuvent refuser et sont alors sujets à une palpation "renforcée", y compris de leurs parties intimes.
M. Pistole répondait au mécontentement de plus en plus grand de voyageurs face à cette alternative. Même la secrétaire d'État, Hillary Clinton, interrogée récemment sur CBS pour savoir si elle accepterait une palpation, a répondu : "non, pas si je peux l'éviter".
Ces mesures ont été introduites à la suite d'une série d'attentats, dont celui, raté, à Noël dernier, du Nigérian Abdul Farouk Abdulmutallab, accusé d'avoir tenté d'actionner des explosifs dissimulés dans ses sous-vêtements à bord d'un avion qui se rendait à Detroit (Michigan, Nord).
M. Pistole s'est dit "préoccupé" par le projet d'une nébuleuse rassemblée sous le nom de "National Opt Out Day", qui a appelé à boycotter les scanners corporels mercredi, veille de la fête de Thanksgiving, l'une des journées les plus chargées de l'année dans les aéroports américains.
AFP/VNA/CVN