À Wall Street, le Nasdaq en retrait après plusieurs records

La Bourse de New York a fini sans direction lundi 13 juillet à l'issue d'une séance en dents de scie, où plusieurs grandes valeurs technologiques se sont nettement repliées après des gains importants ces dernières semaines.

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Un trader arrivant au New York Stock Exchange (NYSE) à Wall Street (New York), le 29 juin.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average a fini proche de l'équilibre, grappillant 0,04% à 26.085,80 points.

Le Nasdaq, qui restait sur trois records consécutifs, a lui chuté de 2,13% à 10.390,84 points.

Le S&P 500 a pour sa part abandonné 0,94% à 3.155,22 points. En cours de séance, l'indice élargi de Wall Street est revenu à son niveau de début d'année avant de s'affaisser.

Selon Patrick O'Hare de Briefing.com, le repli du marché n'est pas surprenant, car il évoluait à un niveau particulièrement élevé depuis plusieurs semaines.

Les indices ont notamment piqué du nez après la décision du gouverneur de Californie de réimposer des restrictions face à la recrudescence des cas de coronavirus dans l'État.

Gavin Newsom a ainsi décrété la fermeture des salles de restaurant en intérieur, des cinémas ainsi qu'une série de commerces et services (coiffeurs, salles de sports, lieux de culte, etc.) dans une trentaine de comtés à risque, dont celui de Los Angeles.

Ces annonces ont fourni "l'excuse parfaite à un marché surévalué pour respirer un peu, notamment du côté des valeurs technologiques", note M. O'Hare.

Amazon (-3,00%), Apple (-0,46%), Facebook (-2,28%), Microsoft (-3,09%) et Alphabet (-1,74%), la maison mère de Google, ont tous fini dans le rouge.

Le constructeur de véhicules électriques haut de gamme Tesla a lui connu une folle chevauchée, bondissant de 14% en début de séance avant de s'effondrer et de perdre 3,08% à la clôture, faisant visiblement les frais de mouvements spéculatifs.

La place new-yorkaise avait débuté en hausse, portée par des espoirs d'avancées sur le front médical.

Les laboratoires américain Pfizer (+4,08%) et allemand BioNTech (+10,55%) ont en effet annoncé qu'ils comptaient démarrer la prochaine phase de leurs essais cliniques ce mois-ci sur 30.000 patients. Les sociétés espèrent produire 100 millions de doses du vaccin d'ici la fin 2020 et plus de 1,2 milliard avant la fin 2021.

Par ailleurs, les acteurs du marché auront les yeux tournés cette semaine vers les résultats trimestriels des grandes banques américaines. JPMorgan Chase (+1,43%), Citigroup (-0,85%) et Wells Fargo (-0,24%) publieront leurs chiffres mardi 14 juillet.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine s'établissait à 0,6168% vers 20h45 GMT, en baisse par rapport à vendredi soir (0,6447%).

Southwest pessimiste

Parmi les valeurs du jour, la compagnie aérienne Southwest a baissé de 1,75%. Dans une lettre aux salariés au ton pessimiste, son patron a averti que l'entreprise devrait tripler le nombre de ses passagers d'ici à la fin de l'année pour éviter les licenciements.

PespiCo est monté de 0,22%. L'entreprise, qui a dévoilé lundi 13 juillet ses résultats trimestriels, a profité au plus fort des mesures de confinement d'une hausse de ses ventes de snacks et de produits pour le petit-déjeuner tandis que celles de sodas, vendus notamment dans les stations-service, ont reculé.

Le fabricant américain de semi-conducteurs Maxim Integrated a grimpé de 8,11%. Le groupe va être racheté par Analog Devices (-5,82%), qui a annoncé un paiement entièrement en actions pour l'équivalent de 20,91 milliards d'USD.

AFP/VNA/CVN

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