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La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton lors d'un discours à Atlantic City, dans le New jersey, le 6 juillet. |
Le rival républicain de l'ancienne Première dame, Donald Trump, a immédiatement dénoncé la décision, y voyant une nouvelle preuve que le système est, selon lui, vicié.
"J'ai accepté les recommandations unanimes (du FBI et des procureurs chargés de l'enquête) selon lesquelles l'enquête fouillée, d'une durée d'un an, est désormais close et qu'elle ne déclenchera pas de poursuites", a indiqué dans un communiqué Mme Lynch.
Cette décision de la justice américaine était attendue, car Loretta Lynch avait prévenu vendredi 8 juillet qu'elle se rangerait aux recommandations de la police fédérale et des procureurs impliqués dans l'enquête, tentant ainsi d'écarter tout soupçon d'interférence politique dans ce dossier ultra-sensible, susceptible de faire dérailler la course vers la Maison Blanche de Mme Clinton.
Le FBI avait recommandé mardi 5 juillet de ne pas poursuivre Hillary Clinton pour l'usage de ses emails hébergés sur des serveurs privés, en transmettant à la justice son dossier d'enquête qui concluait toutefois que l'ex-secrétaire d'État a fait preuve d'une "négligence extrême".
"Elle a fait tant de fausses déclarations", s'est indigné le milliardaire Donald Trump mercredi soir 6 juillet lors d'un meeting à Cincinnati, dans l'Ohio (Nord-Est). "Va-t-elle être présentée devant le Congrès (pour se justifier) ? Est-ce qu'il va se passer quelque chose ? C'est une honte", a-t-il ajouté en réaction à la décision de la ministre de la Justice.
"Hillary est malhonnête. C'est tout ce que vous devez savoir", a tranché le magnat de l'immobilier qui dénonce depuis mardi 5 juillet l'incohérence des recommandations du chef du FBI.
Certains des emails envoyés par Mme Clinton en utilisant un serveur privé étaient classés "secret" et des "personnes mal intentionnées" tels des espions étrangers ont théoriquement pu y avoir accès, avait précisé James Comey en dévoilant son rapport d'enquête lors d'une conférence de presse surprise. L'ancienne responsable de la diplomatie américaine n'a, selon lui, cependant "pas eu l'intention" de violer la loi.