États-Unis
Barack Obama replonge en campagne pour "Hillary"

Visiblement ravi de retrouver une ambiance de campagne électorale, Barack Obama s'est jeté mardi 5 juillet dans la bataille en cours pour lui succéder à la Maison Blanche, louant les atouts d'Hillary Clinton, qui vient de voir son horizon judiciaire s'éclaircir.

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"Je suis prêt à transmettre le relais (...) Je suis ici aujourd'hui car je crois en Hillary Clinton", a lancé le président américain à Charlotte (Caroline du Nord) lors de son premier meeting commun cette année avec son ancienne rivale lors des primaires démocrates de 2008.

Le président américain Barack Obama et la candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, en meeting commun à Charlotte, en Caroline du Nord, le 5 juillet

Quelques heures plus tôt, le FBI avait recommandé de ne pas poursuivre l'ancienne secrétaire d'État dans l'affaire de l'utilisation de serveurs et d'une messagerie privés lorsqu'elle était à la tête de la diplomatie américaine.

Si l'annonce de la police fédérale américaine est une excellente nouvelle sur le front judiciaire pour la candidate (la ministre de la Justice a assuré qu'elle se rangerait derrière les recommandations du FBI et des procureurs), l'affaire des emails n'a cependant pas fini d'empoisonner sa campagne.

Les termes choisis par le patron du FBI James Comey pour qualifier l'attitude de l'ancienne Première dame, accusée d'avoir fait preuve d'une "négligence extrême", offrent de précieux arguments à ses opposants républicains qui dénoncent sans relâche son manque de rectitude.

"Toute personne sensée occupant la fonction de Mme Clinton (...) aurait dû savoir" qu'un serveur non protégé ne pouvait accueillir des informations classées secret défense, a pris soin de souligner M. Comey.

Difficulté supplémentaire, le chef du FBI a appuyé là où cela fait mal pour celle qui espère devenir la première femme élue à la Maison Blanche : le sentiment de défiance qu'elle inspire.

Le dernier sondage NBC News/Wall Street Journal donne même un large avantage (41% contre 25%) à son rival Donald Trump dans les domaines de l'honnêteté et de la fiabilité.

"Le système est vicié", a immédiatement réagi Donald Trump sur Twitter après l'annonce du FBI tandis que Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants, dénonçait une recommandation "qui défie l'entendement".

AFP/VNA/CVN

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