"Nous continuons à voir des prix records, aggravés par une volatilité inquiétante. Les pauvres en pâtissent de plus en plus et il y en a de plus en plus à souffrir", a-t-il affirmé lors d'une conférence téléphonique. "Nous appelons le G187 qui se réunit ici cette semaine et le G20 qui aura son sommet plus tard dans l'année à agir maintenant pour placer l'alimentation avant tout. C'est faisable", a-t-il ajouté.
M. Zoellick nomme "G187" l'assemblée des États membres de son institution, qui se réunit samedi à Washington.
La Banque mondiale préconise "la transparence sur les stocks", "un code de conduite pour les embargos à l'exportation qui exempte l'aide humanitaire", l'idée de "prépositionner des stocks limités, à but humanitaire, dans des endroits comme la Corne de l'Afrique" et des efforts pour améliorer la production agricole mondiale.
"La meilleure manière pour le G20 de montrer qu'il est vivant et actif est de faire des choses", a souligné M. Zoellick.
La Banque mondiale affiche sur sa façade à Washington, à l'occasion de la venue des ministres des Finances du monde entier, un "compteur de la faim" qui montre le nombre de personnes en état de malnutrition sur la planète. Il était à 934,9 millions le 12 avril au soir. Chaque minute, 68 personnes s'y ajoutent.
AFP/VNA/CVN