"Si cela devient nécessaire, nous examinerons" la question d'une augmentation des capacités de prêts du Fonds mis sur pied au printemps, "mais la question ne se pose pas aujourd'hui", a déclaré le président de l'UE, Herman Van Rompuy, à la presse, à l'issue d'un sommet avec le président russe Dmitri Medvedev à Bruxelles. "Il n'y a pas de problème avec les montants disponibles" dans le dispositif aujourd'hui, a-t-il jugé. Mis en place au printemps, ce Fonds est constitué de 440 milliards d'euros de garanties de prêts des pays de la zone euro, complétés par 250 milliards d'euros de prêts du Fonds monétaire international (FMI) et par 60 milliards d'euros de prêts de l'Union européenne.
Les pays européens ont discuté ces derniers jours de l'éventualité d'en relever le plafond de ressources pour rassurer les marchés sur la capacité de l'Europe à faire face à d'autres crises financières après la Grèce et l'Irlande. Mais la décision a été repoussée à plus tard.
Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, dont le pays préside l'UE, a déclaré de son côté que la discussion allait "se poursuivre" sur le sujet, en marge d'une réunion avec ses homologues de l'Union européenne. "Nous reprendrons les travaux (...) sur l'ensemble des aspects" y compris "évidemment la taille du mécanisme permanent (de soutien aux pays de la zone euro) et par répercussion du mécanisme actuel", a-t-il ajouté.
Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a appelé à renforcer la capacité du dispositif si nécessaire. Le FMI y est aussi favorable.
AFP/VNA/CVN