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Des soldats yéménites. |
L'attaque, l'une des plus meurtrières contre des soldats du gouvernement, a visé samedi 18 janvier la mosquée d'un camp dans la province de Marib à l'est de Sanaa, ont indiqué dimanche des médecins et des responsables militaires.
Les victimes ont été transportées dans l'hôpital de la ville de Marib, chef-lieu de la province de même nom, où des sources médicales et militaires ont annoncé un nouveau bilan de 83 morts et 148 blessés parmi les soldats.
Un premier bilan de 70 morts et de 50 blessés a été révisé à la hausse après le décès de nombreux blessés, ont expliqué ces sources en affirmant que l'attaque avait été lancée par les Houthis.
La télévision Al-Hadath, à capitaux saoudiens, a montré ce qu'elle a affirmé être des images de la mosquée dévastée par l'attaque avec des traces de sang sur les murs.
Des restes humains jonchaient les tapis qui ont été imbibés de sang au milieu de morceaux de charpente métallique effondrés du toit.
L'attaque intervient après une offensive des forces progouvernementales contre les rebelles dans la zone de Nihm, au nord de Sanaa, selon ces responsables.
Le président Abd Rabbo Mansour Hadi a qualifiée que l'attaque est de "lâche et de terroriste", selon l'agence officielle Saba.
Le gouvernement du président Hadi, reconnu par la communauté internationale, est en guerre contre les rebelles depuis 2014 année à laquelle ils ont pris la capitale Sanaa et une bonne partie du nord du Yémen.
Le chef de l'État a appelé à "relever le degré de vigilance" des forces loyales au gouvernement.
La mosquée a été visée par un missile puis par un drone, a précisé une source militaire gouvernementale.