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Une mosquée endommagée lors d'une attaque ayant fait au moins 22 morts, à Marib, le 1er novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au moins "22 personnes dont des enfants ont été tuées et 19 blessées dans un bombardement des Houthis qui a touché une mosquée dans le secteur d'al-Jawba" dimanche soir 31 octobre, a précisé un responsable gouvernemental qui a requis l'anonymat.
Plus tôt, le ministre yéménite de l'Information, Mouammar al-Iryani avait affirmé sur Twitter que 29 personnes, dont des femmes et des enfants, avaient été tuées dans le bombardement.
"Cet horrible massacre fait partie d'une série de meurtres systématiques de civils par les Houthie", a-t-il ajouté.
Les Houthis, qui n'ont pas réagi à ces accusations dans l'immédiat, tentent de s'emparer de la ville de Marib, chef-lieu de la province du même nom et dernier bastion du gouvernement dans le Nord du pays en guerre.
Jeudi 28 novembre, 13 personnes dont un enfant ont péri dans un tir de missile visant la maison d'un chef tribal au sud de Marib, selon une source militaire gouvernementale qui a également accusé les rebelles.
La bataille, débutée en février, s'est intensifiée ces dernières semaines, les rebelles affirmant enregistrer des avancées.
La coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, qui intervient au Yémen depuis 2015 au côté du gouvernement, apporte principalement un soutien aérien aux troupes gouvernementales au sol qui cherchent à repousser l'offensive des Houthis à Marib.
Ces derniers ont affirmé la semaine dernière que la prise de la ville de Marib n'était plus qu'une "question de temps".
La coalition affirme quasi-quotidiennement depuis trois semaines infliger d'importantes pertes aux Houthis dans les frappes aériennes, mais ces bilans ne peuvent être vérifiés de source indépendante.
Les Houthis ne communiquent que rarement sur leurs pertes.
Déclenchée en 2014, la guerre a plongé le Yémen dans la pire crise humanitaire au monde selon l'ONU. Des dizaines de milliers de personnes, la plupart des civils, ont été tuées et des millions déplacées selon des ONG internationales.
AFP/VNA/CVN