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Photos d'illustration du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et du président américain Donald Trump. |
C'est la première fois que des hauts responsables du régime de Pyongyang sont aussi directement sanctionnés par Washington depuis le sommet de juin à Singapour entre Donald Trump et Kim Jong Un. Il s'agit aussi de la critique la plus virulente des autorités de Corée du Nord depuis cette rencontre historique, alors que le président américain ne cesse de clamer son amitié pour le dirigeant nord-coréen. Dans un communiqué, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin explique avoir ciblé ces responsables pour leur rôle à la tête des "départements mettant en œuvre au nom du régime une censure d'État brutale, des violations des droits humains et d'autres abus en vue de réprimer et de contrôler la population".
Ces sanctions sont prises sur la base d'un rapport régulier du département d'État à l'attention du Congrès américain, dont l'édition publiée lundi 10 décembre, jour du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits humains, porte plus particulièrement sur l'absence de médias indépendants et de liberté d'expression en Corée du Nord. "Les violations des droits humains en Corée du Nord demeurent parmi les pires au monde et incluent meurtres extrajudiciaires, travail forcé, torture, détention arbitraire prolongée, viols, avortements forcés et autres violences sexuelles", dénonce la diplomatie américaine dans un communiqué.
AFP/VNA/CVN