>>Musée juif de Bruxelles : la piste terroriste retenue
>>Musée juif de Bruxelles: un suspect arrêté à Marseille
"Bruxelles est juive car tous les juifs ont leur place à Bruxelles", a déclaré le maire lors de cette commémoration privée à laquelle a assisté le Premier ministre belge Charles Michel.
Dans son intervention devant le musée, fermé exceptionnellement dimanche 24 mai à cette occasion, le maire a renouvelé sa condamnation de cet attentat commis le 24 mai 2014 par un homme qui avait ouvert le feu dans le hall du musée, faisant quatre morts, avant de prendre la fuite.
"Un an après il faut maintenir une expression de révolte et de colère par rapport à cet acte violent qui a tué des gens parce que juifs, dans un musée juif. C'est un acte terroriste et antisémite qui est pour nous inacceptable et certainement dans une ville comme Bruxelles qui est une ville ouverte, cosmopolite où se côtoient 160 nationalités dans un vivre ensemble qui est le choix que nous fait pour cette ville", a poursuivi M. Mayeur.
Les juifs de Belgique éprouvent une inquiétude croissante et sont de plus en plus nombreux à quitter le pays, non seulement à la suite de l'attentat mais aussi de la multiplication des actes antisémites au cours des quinze dernières années.
Les victimes de l'attaque étaient un couple de touristes israéliens, Emmanuel et Miriam Riva, Dominique Sabrier, une bénévole française de 66 ans, et le réceptionniste du musée, Alexandre Strens, 25 ans.
Six jours après l'attentat, un Français de 29 ans, Mehdi Nemmouche, qui était allé combattre en Syrie, avait été arrêté à Marseille, dans le Sud de la France. Trouvé en possession d'armes similaires à celles visibles sur les caméras de surveillance du musée, il a été extradé vers la Belgique fin juillet. Dans l'attente de son procès, dont la date n'a pas encore été fixée, Mehdi Remouche nie être l'auteur de la tuerie.
"Ce qui est arrivé fut un véritable choc pour la communauté juive", a déclaré Serge Rozen, responsable du Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB) qui a organisé la commémoration.
"Pour la première fois, ils ont réalisé que même avec les mesures de sécurité déjà en vigueur depuis longtemps en Belqique, on pouvait être tué ici à Bruxelles ou en Belgique parce qu'on est juif ou présumé tel", a-t-il dit.
>>Musée juif de Bruxelles: un suspect arrêté à Marseille
"Bruxelles est juive car tous les juifs ont leur place à Bruxelles", a déclaré le maire lors de cette commémoration privée à laquelle a assisté le Premier ministre belge Charles Michel.
Le maire de Bruxelles, Yvan Mayeur (gauche), et le Premier ministre belge Charles Michel rendent hommage aux quatre personnes tuées il y a un an dans l'attentat au musée juif de Bruxelles. Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans son intervention devant le musée, fermé exceptionnellement dimanche 24 mai à cette occasion, le maire a renouvelé sa condamnation de cet attentat commis le 24 mai 2014 par un homme qui avait ouvert le feu dans le hall du musée, faisant quatre morts, avant de prendre la fuite.
"Un an après il faut maintenir une expression de révolte et de colère par rapport à cet acte violent qui a tué des gens parce que juifs, dans un musée juif. C'est un acte terroriste et antisémite qui est pour nous inacceptable et certainement dans une ville comme Bruxelles qui est une ville ouverte, cosmopolite où se côtoient 160 nationalités dans un vivre ensemble qui est le choix que nous fait pour cette ville", a poursuivi M. Mayeur.
Les juifs de Belgique éprouvent une inquiétude croissante et sont de plus en plus nombreux à quitter le pays, non seulement à la suite de l'attentat mais aussi de la multiplication des actes antisémites au cours des quinze dernières années.
Les victimes de l'attaque étaient un couple de touristes israéliens, Emmanuel et Miriam Riva, Dominique Sabrier, une bénévole française de 66 ans, et le réceptionniste du musée, Alexandre Strens, 25 ans.
Six jours après l'attentat, un Français de 29 ans, Mehdi Nemmouche, qui était allé combattre en Syrie, avait été arrêté à Marseille, dans le Sud de la France. Trouvé en possession d'armes similaires à celles visibles sur les caméras de surveillance du musée, il a été extradé vers la Belgique fin juillet. Dans l'attente de son procès, dont la date n'a pas encore été fixée, Mehdi Remouche nie être l'auteur de la tuerie.
"Ce qui est arrivé fut un véritable choc pour la communauté juive", a déclaré Serge Rozen, responsable du Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB) qui a organisé la commémoration.
"Pour la première fois, ils ont réalisé que même avec les mesures de sécurité déjà en vigueur depuis longtemps en Belqique, on pouvait être tué ici à Bruxelles ou en Belgique parce qu'on est juif ou présumé tel", a-t-il dit.
AFP/VNA/CVN