>>Pologne : le candidat conservateur en tête au 1er tour de la présidentielle
La victoire du juriste de 43 ans, qui devrait être confirmée officiellement lundi soir 25 mai, pourrait ouvrir la voie au retour au pouvoir de son maître à penser Jaroslaw Kaczynski, chef du parti conservateur et populiste Droit et Justice (PiS), à l'occasion des législatives prévues en automne.
Le premier sondage sortie des urnes de l'institut Ipsos a crédité M. Duda de 53% de suffrages, mais une estimation plus précise, basée sur les résultats officiels d'un certain nombre de bureaux, a réduit ensuite son score à 52%.
M. Komorowski a félicité son adversaire.
"Chers amis, on n'a pas réussi cette fois-ci. Les citoyens d'une Pologne libre et démocratique en ont décidé ainsi", a-t-il dit à ses sympathisants, avant d'ajouter, "je lui souhaite un bon mandat présidentiel, car je souhaite du bien à la Pologne", a ajouté le président sortant qui achèvera son mandat le 6 août.
À l'état-major de M. Duda, l'annonce du résultat a été accueillie par une explosion de joie de ses sympathisants qui ont scandé son nom.
Le vainqueur a remercié M. Komorowski pour ses paroles, ainsi que ceux qui ont voté pour lui, en souhaitant qu'ils "soient encore plus nombreux aux prochaines élections".
"Ceux qui ont voté pour moi ont voté en effet pour le changement. Je suis profondément convaincu que nous sommes en mesure de reconstruire la communauté nationale dans notre pays, que nous pouvons être ensemble et redresser ensemble ce pays", a-t-il poursuivi.
Se disant "ouvert au dialogue", M. Duda a dit espérer qu'au bout des cinq ans de sa présidence on pourra dire qu'il était le "président de tous les Polonais".
M. Duda a fait, lors de la campagne, plusieurs promesses, s'engageant à ramener l'âge de la retraite de 67 à 65 ans - ce qui annulerait une réforme des libéraux - et à réduire les impôts, des projets coûteux qui relèvent cependant de la compétence du gouvernement et du parlement.
Chef incontesté du parti Droit et Justice, Jaroslaw Kaczynski, ne cache pas son ambition de revenir au pouvoir, alors que depuis huit ans cet ancien Premier ministre n'a accumulé que des défaites électorales.
L'ancien leader de l'opposition anticommuniste de gauche Adam Michnik, aujourd'hui à la tête d'un des plus grands quotidiens polonais, Gazeta Wyborcza, a pris un ton bien plus dramatique dans un commentaire pour son site web, estimant que la Pologne risquait de "prendre un chemin de velours vers la dictature".
Des électeurs dans un bureau de vote, le 24 mai à Varsovie. Photo : AFP/VNA/CVN |
La victoire du juriste de 43 ans, qui devrait être confirmée officiellement lundi soir 25 mai, pourrait ouvrir la voie au retour au pouvoir de son maître à penser Jaroslaw Kaczynski, chef du parti conservateur et populiste Droit et Justice (PiS), à l'occasion des législatives prévues en automne.
Le premier sondage sortie des urnes de l'institut Ipsos a crédité M. Duda de 53% de suffrages, mais une estimation plus précise, basée sur les résultats officiels d'un certain nombre de bureaux, a réduit ensuite son score à 52%.
M. Komorowski a félicité son adversaire.
"Chers amis, on n'a pas réussi cette fois-ci. Les citoyens d'une Pologne libre et démocratique en ont décidé ainsi", a-t-il dit à ses sympathisants, avant d'ajouter, "je lui souhaite un bon mandat présidentiel, car je souhaite du bien à la Pologne", a ajouté le président sortant qui achèvera son mandat le 6 août.
À l'état-major de M. Duda, l'annonce du résultat a été accueillie par une explosion de joie de ses sympathisants qui ont scandé son nom.
Le candidat conservateur populiste Andrzej Duda et sa femme Agathe arrivent le 24 mai à un bureau de Varsovie. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le vainqueur a remercié M. Komorowski pour ses paroles, ainsi que ceux qui ont voté pour lui, en souhaitant qu'ils "soient encore plus nombreux aux prochaines élections".
"Ceux qui ont voté pour moi ont voté en effet pour le changement. Je suis profondément convaincu que nous sommes en mesure de reconstruire la communauté nationale dans notre pays, que nous pouvons être ensemble et redresser ensemble ce pays", a-t-il poursuivi.
Se disant "ouvert au dialogue", M. Duda a dit espérer qu'au bout des cinq ans de sa présidence on pourra dire qu'il était le "président de tous les Polonais".
M. Duda a fait, lors de la campagne, plusieurs promesses, s'engageant à ramener l'âge de la retraite de 67 à 65 ans - ce qui annulerait une réforme des libéraux - et à réduire les impôts, des projets coûteux qui relèvent cependant de la compétence du gouvernement et du parlement.
Chef incontesté du parti Droit et Justice, Jaroslaw Kaczynski, ne cache pas son ambition de revenir au pouvoir, alors que depuis huit ans cet ancien Premier ministre n'a accumulé que des défaites électorales.
L'ancien leader de l'opposition anticommuniste de gauche Adam Michnik, aujourd'hui à la tête d'un des plus grands quotidiens polonais, Gazeta Wyborcza, a pris un ton bien plus dramatique dans un commentaire pour son site web, estimant que la Pologne risquait de "prendre un chemin de velours vers la dictature".
AFP/VNA/CVN