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M. Ban a exprimé l'espoir que les pays de la région s'attaqueraient aux "racines" à l'origine de l'exode des Rohingyas, minorité persécutée en Birmanie, et de Bangladais fuyant la misère, lors d'une conférence régionale prévue en Thaïlande le 29 mai.
"Mais lorsque les gens sont à la dérive en mer, la première priorité est d'aller à leur recherche, de les sauver et de leur fournir une assistance humanitaire", a déclaré le secrétaire général de l'ONU aux journalistes.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à Hanoi le 23 mai 2015. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon l'ONU, des milliers de personnes sont en perdition dans le golfe du Bengale alors que la mousson approche. Le phénomène dure depuis des années mais il a pris une tournure catastrophique depuis début mai et la désorganisation des filières clandestines à la suite d'une nouvelle politique répressive de la Thaïlande.
Le secrétaire général a indiqué avoir eu des discussions récentes avec les dirigeants thaïlandais, malaisiens et birmans et appelé "à s'attaquer de façon claire aux racines de ce problème, pourquoi les gens fuient". Il a également appelé les pays de la région à "ne pas refouler" les migrants.
Depuis mercredi 20 mai, la pression internationale et les terribles images des naufragés diffusées par les médias ont poussé plusieurs pays de la région à assouplir leur politique.
La Malaisie et l'Indonésie ont ainsi arrêté de repousser les bateaux de migrants. La Birmanie est pour sa part soumise à une pression internationale qui s'intensifie pour améliorer les conditions de la minorité Rohingya afin de mettre fin à leur exode en mer.