>>Wall Street marque une pause à l'ouverture après des records
La façade du New York Stock Exchange, le 8 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice Nasdaq a terminé sur un nouveau record, le 34e depuis le début de l'année, à 15.331,17 points, grâce à un gain de 0,14%. Record également pour l'indice élargi S&P 500, qui a pris 0,28% à 4.536,95 points, tandis que le Dow Jones est monté de 0,37% à 35.443,82 points, selon des chiffres provisoires.
"On est en position d'attente avant le rapport sur l'emploi demain", a commenté Art Hogan, responsable de la stratégie chez National Securities, soulignant que le volume d'échanges aura été assez faible.
C'est surtout le secteur énergétique et l'industrie en général qui ont fait progresser les indices jeudi 2 septembre, a relevé l'analyste.
Après avoir connu un début de semaine difficile, marqué par la baisse des cours du brut et l'incertitude quant aux conséquences de l'ouragan Ida, ExxonMobil (+2,44% à 55,08 USD), Chevron (+2,09% à 97,71 dollars) et ConocoPhillips (+3,57% à 56,60 USD) ont tous rebondi sur cette séance.
Côté industrie, Caterpillar (+1,84%), les tracteurs Deere (+2,19%) ou General Electric (+2,51%) ont également pris des couleurs.
Le marché est tourné vers la publication du rapport mensuel sur l'emploi par le ministère américain du Travail, vendredi 3 septembre avant Bourse (12h30 GMT).
Pour autant, Art Hogan ne s'attend qu'à une réaction modérée du marché. "La barre a été placée assez bas", fait-il valoir. Les analystes s'attendent à 725.000 créations d'emplois en août, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg, ce qui serait déjà inférieur de plus de 200.000 au chiffre de juillet (943.000).
"Il faudrait un vrai raté, de 300 ou 400.000, pour avoir une réaction négative", dit-il.
À l'inverse, un chiffre supérieur aux attentes n'aurait sans doute qu'un impact limité, selon lui, car la Banque centrale américaine (Fed) a déjà indiqué qu'elle pourrait ralentir ses achats d'actifs d'ici la fin de l'année, repoussant à plus tard un relèvement des taux directeurs.
Au rayon microéconomie, le spécialiste du transport spatial Virgin Galactic a souffert jeudi (-2,99% à 25,99 USD) après l'annonce de l'agence américaine de l'aviation (FAA) que son vaisseau ne pourrait pas revoler dans l'immédiat.
Le régulateur attend les conclusions d'une enquête sur un incident survenue lors d'un vol en juillet avec, à son bord, le milliardaire et fondateur de l'entreprise Richard Branson.
Apple a terminé dans le vert (+0,75% à 153,65 dollars), pas affecté par l'annonce mercredi 1er septembre de nouvelles concessions à certains créateurs d'applications mobiles, qui pourront désormais échapper à la commission facturée habituellement par le groupe à la pomme.
Spotify (+6,57% à 254,03 USD) et Netflix (+1,11% à 588,55 USD), qui échappaient déjà à cette commission en n'offrant pas la possibilité de prendre un abonnement via l'application, pourront ajouter désormais un lien vers leurs sites internet pour s'abonner.
Le distributeur d'aliments et produits pour animaux Chewy s'est nettement replié (-9,29% à 79,31 USD), plombé par des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, que beaucoup mettaient sur le compte de la fin du boom lié à la pandémie.
Le fabricant américain d'équipements médicaux Baxter International a gagné 4,84% à 81,06 USD après l'annonce, avant Bourse, de l'acquisition de son concurrent Hillrom pour 10,5 milliards d'USD.
Sur le marché obligataire, le taux des emprunts d'État américains à 10 ans se repliait, à 1,28%, contre 1,30% la veille.
AFP/VNA/CVN