>>Disparition du MH370 : l'avion peut-être dérouté vers le Sud
>>Enquête pour terrorisme après la disparition de l’avion de Malaysia Airlines
La zone de recherche du MH370 diffusée par Geoscience Australia le 27 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Boeing 777-200 de la compagnie malaisienne a disparu le 8 mars peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin. Il transportait 239 passagers et membres d'équipage.
Tout contact avec le cockpit a cessé après environ une heure de vol et aucune trace physique de l'appareil n'a été retrouvée depuis. Ses systèmes de communication ont néanmoins "accroché" à plusieurs reprises des satellites, permettant de reconstituer sa trajectoire présumée jusqu'à sa probable chute en mer dans le Sud de l'océan Indien, au large des côtes occidentales de l'Australie.
Après une première phase de recherches infructueuses en surface et en profondeur en mars-avril, l'Australie et les pays concernés vont lancer début octobre de nouvelles opérations.
Deux navires spécialisés,Fugro Discovery et GO Phoenix affrété par la Malaisie, passeront les fonds marins au peigne fin en immergeant de puissants sonars à 5.000 mètres, selon le bureau australien d'enquête sur les accidents (ATSB).
Ces sonars tractés ont été programmés pour détecter les parties volumineuses de l'épave de l'avion comme les moteurs, le train d'atterrissage et le fuselage, a précisé Peter Foley de l'ATSB.
En cas d'"anomalie", les navires referont un passage plus lent et activeront des caméras, a-t-il indiqué.
Ces opérations se dérouleront dans des conditions "très difficiles" dans une zone largement inexplorée et très éloignée des côtes. En surface, les hommes y seront soumis à des températures polaires, de forts vents soufflant de l'Antarctique et des vagues pouvant atteindre 12 mètres.
AFP/VNA/CVN