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Une voiture électrique Volkswagen est garée devant une borne de recharge, dans le Centre-Nord de l’Allemagne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec près de 125.000 unités vendues, les voitures électriques ont reculé en octobre sur les principaux marchés (Allemagne, France, Italie) mais se sont maintenues dans des pays déjà bien électrifiés (Pays-Bas, Danemark, Belgique).
À côté de l'Europe, le Royaume-Uni continue pourtant d'immatriculer de plus en plus d'électrique (+24,5% en octobre).
Et au niveau mondial, octobre 2024 a été un nouveau mois record pour les ventes de voitures électriques, avec 1,7 million de véhicules vendus (+50% sur un an), dont deux tiers en Chine, selon le cabinet britannique Rho Motion.
Selon l'ACEA, les chiffres européens "soulignent le besoin urgent et critique d'intensifier nos efforts pour soutenir la transition vers les véhicules à zéro émissions".
Si les constructeurs ont musclé leur offre de modèles électriques, ces véhicules restent encore bien plus cher à l'achat que leurs équivalents thermiques et hybrides.
Tesla, le pionnier de l'électrique et numéro deux du secteur en Europe derrière Stellantis, a vu ses ventes reculer de 21% sur un an.
La hausse des coûts de l'énergie, le manque de subventions à l'achat, et un réseau insuffisant de bornes de recharge empêchent les Européens de passer à l'électrique, selon l'ACEA.
Plus économiques, les modèles hybrides continuent leur conquête du marché (+17,5%) : ils restent les plus vendus en Europe pour le deuxième mois consécutif, avec un tiers du marché, devant des modèles essence et diesel en baisse (-6,8 et -7,6%, respectivement). Cette croissance continue de l'hybride profite notamment à Toyota et Renault.
Toutes énergies confondues, après trois mois à la baisse, le marché européen est revenu dans le vert (avec une modeste hausse de 1,1%) avec des rebonds des ventes en Espagne et en Allemagne, notamment.
Le marché européen est cependant resté à un niveau très bas depuis le début de l'année 2024, avec 8,9 millions de voitures immatriculées (+0,7% sur un an).
Le numéro un européen Volkswagen a bien résisté et défendu ses parts de marché (28,7% en octobre, +16,7% sur un an) tandis que le numéro deux Stellantis enregistre de nouveau un mauvais mois (15,1% du marché, -16,9%), freiné notamment par des baisses des immatriculations chez Fiat et Citroën.
AFP/VNA/CVN