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La chancelière allemande Angela Merkel (centre) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou (gauche) le 4 octobre à Jérusalem. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à Jérusalem, Mme Merkel a également appelé les forces iraniennes à quitter la Syrie. "Nous sommes convaincus et partageons vivement la position israélienne qui est que tout doit être fait pour empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires", a-t-elle déclaré.
Concernant le confit israélo-palestinien, Mme Merkel a réaffirmé son soutien à l'égard de la solution à deux États.
De son côté, M. Netanyahou a souligné le "danger" que représente l'Iran. D'après M. Netanyahou, l'agression présumée de l'Iran a également eu un avantage: "rapprocher comme jamais auparavant" Israël et les pays arabes. À ses yeux, ces nouvelles relations sont "un grand espoir pour le futur".
M. Netanyahou a tout de même critiqué le président palestinien Mahmoud Abbas, estimant que ce dernier "a compliqué la situation à Gaza en asphyxiant les transferts de fonds de l'autorité palestinienne à l'enclave".
Mme Merkel a entamé mercredi 3 octobre une visite de deux jours en Israël, au cours de laquelle elle a rencontré M. Netanyahou et le président israélien Reuven Rivlin.
Elle a également participé à des négociations intergouvernementales avec les ministres israéliens et allemands et signé des accords pour promouvoir les liens culturels et économiques entre les deux alliés.
Xinhua/VNA/CVN