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Le président russe Vladimir Poutine arrive à New Delhi, le 4 octobre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le chef de l'État russe a atterri vers 19h00 locales (13h30 GMT) dans la capitale indienne New Delhi, accompagné de plusieurs hauts responsables de son gouvernement. Il doit s'entretenir et dîner dans la foulée avec son hôte, le Premier ministre Narendra Modi.
Sur la route que devait emprunter le convoi, des pancartes portant la photo de Vladimir Poutine lui souhaitaient la bienvenue en hindi et en russe, a constaté une journaliste de l'AFP voyageant avec la presse russe.
Le point d'orgue de ce déplacement, qui se conclura vendredi soir 5 octobre, sera la finalisation de l'achat par New Delhi de systèmes de défense antiaérienne russes S-400, avait annoncé le Kremlin en amont. Le contrat représenterait environ cinq milliards de dollars.
La défense est la pierre angulaire des liens diplomatiques entre la Russie et l'Inde, qui entretiennent historiquement une relation bilatérale privilégiée. Les négociations pour l'acquisition de ce dispositif de missiles sol-air étaient en cours depuis de nombreux mois mais butaient face aux menaces de sanctions brandies par les États-Unis en cas d'achat d'armement russe.
À New Delhi, MM. Poutine et Modi devraient également aborder un contrat de 200 hélicoptères légers polyvalent Ka-226, pour un milliard de dollars, et une possible vente de quatre frégates de classe Krivak, estimée à deux milliards de dollars. Les Russes sont les premiers fournisseurs d'armement de l'Inde, devant les Américains.
Les deux responsables politiques devraient aussi évoquer un projet de seconde centrale nucléaire bâtie par les Russes en Inde, alors que Moscou agrandit actuellement la plus grande installation nucléaire indienne à Kudankulam (Tamil Nadu, Sud).
Le commerce bilatéral entre l'Inde et la Russie s'est établi à 7,71 milliards de dollars en 2016, selon des chiffres cités par la diplomatie indienne. Depuis son arrivée au pouvoir, le nationaliste hindou Narendra Modi a toutefois cultivé le rapprochement avec Washington, tandis que la Russie courtise de plus en plus le Pakistan et la Chine.
La dernière visite du président russe en Inde remontait à octobre 2016, lorsqu'il avait participé au sommet des Brics à Goa (Ouest).
AFP/VNA/CVN