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L'entrée d'un centre de santé à Nhlangano, au Swaziland, pays le plus touché au monde par le virus du sida, avec un tiers de la population adulte infectée. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La baisse du nombre de nouvelles contaminations s'explique par l'amélioration des tests de dépistage et un meilleur accès aux traitements antirétroviraux, qui stoppent le développement du virus VIH et empêchent sa transmission à une autre personne, selon une étude présentée lors de la conférence internationale de recherche sur le sida, à Paris.
En outre, le nombre d'hommes circoncis a doublé, une technique qui permet de réduire le risque d'infection par le VIH.
Entre 2011 et 2016, le taux de patients infectés qui bénéficient de traitements antirétroviraux est passé de 37% à 74% dans ce pays pauvre frontalier de l'Afrique du Sud, qui compte 1,2 million d'habitants.
Résultat : le taux de nouvelles infections chez les 18-49 ans était de 1,39% en 2016 contre 2,58% en 2011. 31% des 18-49 ans étaient porteurs du VIH en 2011. Ce taux avait baissé à 27% des plus de 15 ans en 2016.
Le Swaziland est le pays du monde qui compte la plus grosse proportion de personnes séropositives et qui affiche le plus haut taux de nouvelles infections. "Nous nous félicitons de ces résultats mais sommes conscients du fait que le Swaziland fait face à une épidémie très grave", a commenté Velephi Okello, du ministère de la Santé.