Après avoir soulevé les interprétations et l'importance du règlement des séquelles de l'agent orange sur la santé et l'environnement au Vietnam, ledit groupe a lancé un Plan d'action en 3 phases étalé sur une dizaine d'années, d'un budget prévisionnel d'environ 300 millions de dollars, a fait savoir le vice-président de la Commission des relations extérieures de l'Assemblée nationale, Ngô Quang Xuân, co-chef de groupe.
Ce programme consiste à rehausser la conscience de la société, surtout des autorités et des habitants américains, et à mobiliser toutes les ressources pour aider à régler les problèmes relatifs à l'agent orange/dioxine au Vietnam. La priorité sera donnée aux projets de désintoxication des sols touchés par la dioxine, de réhabilitation de l'environnement, d'assistance aux personnes exposées à la dioxine et à leurs familles.
Selon le Groupe de dialogue, de 1962 à 1971, les États-Unis ont répandu plus de 20 millions de gallons (plus de 80 millions de litres) de défoliants sur un quart du Sud du Vietnam, détruisant l'environnement écologique. Au moins 4,5 millions de Vietnamiens et 2,8 millions de soldats y ont été exposés de 1962 à 1975. Jusqu'à présent, les études ont permis de déterminer 28 zones particulièrement touchées par l'agent orange contenant de la dioxine, une substance toxique responsable de diverses maladies graves lorsqu'on y est exposé.
Le Groupe de dialogue comprend 10 membres (5 pour la partie vietnamienne et 5 pour la partie américaine). Le même jour à Washington, les membres de la partie américaine ont aussi donné une conférence de presse pour proclamer la Déclaration et le Programme d'action pour la période 2010-2019 établis par le groupe.
Hông Nga/CVN