M. Obama a appelé John Boehner, futur président probable de la Chambre, et Mitch McConnell, leader de la minorité républicaine au Sénat, a dit la Maison Blanche dans un communiqué, alors que la victoire des républicains à la Chambre marque un coup d'arrêt aux réformes du président américain.
M. Obama leur a indiqué qu'il était impatient de travailler avec eux et les républicains "pour trouver un terrain d'entente, faire avancer le pays", a dit la Maison Blanche.
Le bureau de M. Boehner a indiqué de son côté que le chef républicain avait eu une "conversation brève mais agréable" avec M. Obama.
M. Boehner a souligné qu'il avait toujours été franc et honnête avec le président par le passé, et qu'il continuerait à l'être à l'avenir, selon un communiqué. Ils ont discuté sur la manière de travailler ensemble et de se concentrer sur les priorités pour les Américains : les créations d'emplois et les réductions de dépenses.
M. Obama a également appelé la présidente sortante de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, et le leader de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, qui a sauvé son siège dans le Nevada (Ouest) après un duel décisif contre Sharron Angle, candidate issue du mouvement ultra conservateur du Tea Party.
Les républicains ont ravi mardi aux démocrates la majorité à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat, mais les démocrates gardent le contrôle du Sénat, selon les projections des médias américains.
Les républicains ont gagné 60 sièges et contrôlent au moins 240 des 435 sièges de la Chambre des représentants, alors que le décompte se poursuivait le 3 novembre dans 12 circonscriptions, insuffisantes pour renverser la tendance. Ils avaient besoin de gagner 39 sièges pour prendre la majorité.
Cette victoire est plus importante que lors du raz de marée républicain à la Chambre sous Bill Clinton en 1994 où ils avaient gagné 52 sièges.
Au Sénat, les républicains ont gagné six sièges, alors que le décompte se poursuivait dans trois États, selon les médias américains. Un gain de dix sièges était nécessaire pour ravir aux démocrates le contrôle de la Chambre haute.
Les sondages prédisaient depuis plusieurs semaines une sérieuse déroute électorale pour les démocrates, avec comme principale cause une économie qui peine à redémarrer et un taux de chômage à 9,6%.
AFP/VNA/CVN