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>>Un poulain pur-sang vendu 2,6 millions d'euros, record historique à Deauville
Une fille de l'étalon vedette Dubawi et de Prudenzia, vendue 1,625 million d'euros à l'écurie Godolphin pilotée par l'émir de Dubaï, est présentée le 18 août à Deauville |
Ces "très bons résultats" s'expliquent notamment par "la présence de beaucoup d'acheteurs avec des budgets importants, du monde entier, et en nombre vraiment supérieur aux années précédentes", a indiqué Alix Choppin, responsable développement d'Arqana, deuxième agence de vente de yearlings après Tattersalls en Angleterre. "Le motif de satisfaction principal, c'est pour nous la diversité des acheteurs dans la tranche supérieure du marché", a-t-elle ajouté.
Le précédent record (42 millions d'euros) datait de 2015. En 2019, les ventes affichent ainsi une hausse de 17% par rapport à 2018, après trois années de baisse consécutive (1% en 2018, 4% en 2017 et 4,8% en 2016). Le prix moyen atteint également un record à 187.039 euros, contre 165.587 euros pour le précédent record en 2017, selon Arqana qui a lancé ces ventes en 2000.
Les principaux acheteurs ont été Godolphin, l'écurie de l'émir de Dubaï Mohammed ben Rached al-Maktoum qui a fait le déplacement à Deauville (8 chevaux pour un total de 4,9 millions d'euros), devant l'Anglaise Amanda Skiffington (6 chevaux pour 2,3 millions d'euros) et le jeune entraîneur japonais Mitsu Nakauchida, (deux chevaux pour 2,15 millions d'euros, dont un à 1,5 million).
Côté vendeurs, le haras des Monceaux, situé dans le Calvados, reste, depuis 2012, en tête avec 29 chevaux vendus pour un total de 10,251 millions d'euros. Le haras ornais des Capucines arrive deuxième avec 27 chevaux achetés pour 4,692 millions d'euros en tout.
Le prix le plus élevé a été atteint dimanche avec une fille de l'étalon vedette Dubawi et de Prudenzia vendue 1,625 million d'euros à l'écurie de l'émir de Dubaï Mohammed ben Rached al-Maktoum. Le record établi en 2015 est de 2,6 millions d'euros.
Parmi les acheteurs de chevaux à plus de 500.000 euros le galopeur, on trouve également un groupe d'acheteurs de Dubaï, des acheteurs d'Abou Dhabi, du Qatar, des États-Unis, de Norvège ou d'Irlande, a souligné Mme Choppin.
"Avant même que les acheteurs aient vu les chevaux, les retours sur la simple qualité du catalogue, de la génétique, étaient excellents. Et le physique des chevaux présentés s'est avéré aussi athlétique que le promettait leur pedigree", a ajouté Mme Choppin.
AFP/VNA/CVN