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La nouvelle e-Golf exposée le 28 avril 2016 à l'usine Volkswagen de Wolfsburg en Allemagne |
Sur la même période, le géant allemand, maison mère de douze marques dont Audi, Porsche, Seat, Skoda et Bentley, a écoulé 10,3 millions d'unités (+3,8%), un record malgré une image entachée par le scandale des moteurs diesel.
Il accède ainsi au sommet du podium pour la première fois, mettant fin à la longue suprématie de Toyota, champion du secteur depuis 2008, à l'exception de l'année du terrible tsunami de 2011 au Nord-Est du Japon.
Le groupe nippon, qui chapeaute quatre marques - Toyota, Lexus (luxe), Daihatsu (mini-véhicules), Hino (poids lourds) - n'a enregistré l'an dernier qu'une modeste croissance de 0,2%. Il subit un essoufflement de ses ventes aux États-Unis, son traditionnel point fort, et est à la traîne de son rival en Chine, un marché désormais incontournable.
General Motors, troisième du classement en 2015 avec 9,8 millions de véhicules, n'a pas encore communiqué de chiffres pour 2016. Le constructeur américain devrait être au coude-à-coude avec l'alliance franco-japonaise Renault-Nissan.
Nissan a fait état lundi de 5,6 millions de véhicules vendus l'an dernier (+2,5%), un chiffre inédit porté par "une demande solide" aux États-Unis et en Chine. Son partenaire Renault avait pour sa part indiqué mi-janvier avoir écoulé 3,18 millions de véhicules dans le monde (+13,3%), fort du dynamisme de l'Europe, de l'Iran et de l'Inde.
Avec le nouveau venu Mitsubishi Motors (environ un million d'unités par an), dont Nissan a racheté l'an dernier 34%, l'alliance affiche donc des ventes annuelles proches de 10 millions de véhicules. Elle inclut aussi le premier constructeur russe, Avtovaz (Lada), actuellement en grave difficulté.