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"Mon objectif est clair. Il ne doit pas se passer un jour, après la sortie de la Grande-Bretagne (de l'UE), sans un nouveau règlement en vigueur", déclare Johann Schneider-Ammann. "Il doit être au moins aussi bon" que le présent accord, poursuit le ministre dans cet entretien.
Le quotidien rappelle que lors du récent Forum économique de Davos, le ministre britannique du Commerce, Liam Fox, s'était dit très intéressé par un accord avec la Suisse.
Le ministre suisse de l'Économie, Johann Schneider-Ammann, le 14 octobre 2016 à Vienne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Toutefois, le gouvernement britannique n'est pas autorisé à négocier de nouveaux accords commerciaux tant que le Royaume-Uni reste membre de l'UE. Les négociations du Brexit avec Bruxelles pourraient durer jusqu'en 2019.
Le ministre suisse suggère malgré tout d'organiser des discussions entre Londres et Berne "en arrière-plan et en parallèle aux discussions de sortie" de l'UE.
"Je serais personnellement très heureux si nous étions l'un des premiers pays à conclure un accord de libre-échange avec la Grande-Bretagne post-Brexit", ajoute M. Schneider-Ammann.
Interrogé sur les relations avec la nouvelle administration américaine du président Donald Trump, le ministre se veut prudent.
"Nous attendons de voir ce qui va se passer avec l'accord de libre-échange transatlantique TTIP entre l'UE et les États-Unis", dit-il. En cas de succès, la Suisse pourrait rejoindre l'accord.
Mais le président Trump a à plusieurs reprises exprimé ses réticences à l'égard des accords de libre-échange.
AFP/VNA/CVN