>>Wall Street entame l'ère Trump par une petite hausse
>>Wall Street signe une séance hésitante, en attendant Trump
Wall Street monte un peu à la mi-séance. |
Selon les résultats définitifs, le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 48,01 points à 5.600,96 points et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 14,87 points, soit 0,66%, à 2.280,07 points, des niveaux que tous deux n'avaient encore jamais atteint à la clôture. L'indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 112,86 points à 19.912,71 points.
"Le marché aime ce que fait Donald Trump. Il prend des décisions, il réalise des choses qui sont au second plan depuis des mois ou des années", a estimé Sam Stovall de CFRA.
Parmi les décisions remarquées par les marchés mardi 24 janvier, le nouveau président a signé les décrets relançant la construction de deux oléoducs controversés.
Un peu plus tôt il avait, par des mots cette fois, confirmé sa volonté de réduire les impôts et d'alléger les réglementations, notamment en matière environnementale, au cours d'une rencontre avec les grands groupes automobiles américains.
Fiat Chrysler, qui se trouvait en difficulté après avoir été accusé d'avoir dissimulé l'existence d'un logiciel susceptible d'affecter le niveau des émissions polluantes, en a particulièrement profité en prenant 5,84% à 10,88 dollars sur sa cotation à New York.
Ford a progressé de 2,44% à 12,61 dollars et General Motors (GM) de 0,95% à 37,00 dollars.
"La rhétorique reste constante" a relevé Jack Ablin de BMO Private Bank qui rappelait que les investisseurs ont un "fort degré d'attentes" pour les 100 premiers jours de la présidence Trump.
Wall Street avait bondi à la suite de l'élection américaine en novembre, dans l'espoir de la dérégulation de certains secteurs, des baisses d'impôts et des investissements d'infrastructure promis par M. Trump.
Dans l'immédiat, cela éclipsait la tonalité protectionniste des premiers pas de la présidence Trump qui avaient suscité quelques inquiétudes la veille.
"Les investisseurs se disent que c'est comme cela qu'il commence, qu'il prend juste une posture avant de négocier (...), qu'il n'est pas contre le libre-échange, qu'il est juste dur en affaires", a estimé Sam Stovall.
Peu après l'ouverture, les investisseurs ont pris connaissance d'un recul plus important que prévu des ventes de logements aux États-Unis en décembre, selon l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).
"Les ventes ont baissé après trois hausses successives mais probablement plus à cause de la volatilité que d'une faiblesse significative de la tendance", a commenté Jim O'Sullivan de HFE dans une note.
AFP/VNA/CVN