>>COVID-19 : une "dizaine de cas" du variant britannique en France
Vaccination contre le COVID-19 dans un centre pour personnes âgées à Montpellier, le 4 janvier. |
"Le rythme de croisière de la vaccination en France va rejoindre celui de nos voisins dans les prochains jours", a assuré sur RTL le ministre de la Santé Olivier Véran.
Mardi 5 janvier "à 17h00 plus de 5.000 vaccinations ont été réalisées" dans une "trentaine d'hôpitaux. Demain, c'est une centaine d'hôpitaux qui auront été livrés en doses" a-t-il tweeté dans la soirée. En déplacement à Toulon, le Premier ministre Jean Castex a pour sa part dénoncé des "polémiques stériles qui n'ont jamais sauvé aucune vie".
Un conseil de défense sanitaire se tiendra mercredi matin 6 janvier à la veille d'une conférence de presse de Jean Castex sur la stratégie de vaccination.
Ce rythme de vaccination reste très inférieur à d'autres grands pays, comme l'Allemagne ou le Royaume-Uni. Le gouvernement s'est fixé pour objectif de vacciner environ 1 million de résidents et personnels d'Ehpad (maisons de retraite) courant janvier et février, mais le démarrage très lent de cette première phase lui vaut des critiques nourries depuis une semaine.
"Avant la fin du mois de janvier, nous autoriserons la vaccination des personnes âgées de 75 ans et plus qui ne sont pas en établissement, qui sont en ville, à la maison", ce qui concerne "5 millions de personnes" et "prendra plusieurs semaines, plusieurs mois peut-être", a détaillé M. Véran.
La première phase de la campagne a déjà été élargie à tous les professionnels de santé d'au moins 50 ans ou présentant des facteurs de risque, auxquels se sont ajoutés les pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans.
Olivier Véran a aussi promis que "dans les prochains jours", les Français qui souhaitent être vaccinés pourraient prendre rendez-vous, "sur internet, par téléphone sans doute, et pourquoi pas par l'application TousAntiCovid".