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L'attaque est survenue à Rachidine, une banlieue de la ville d'Alep, plus au Nord de la Syrie, où avait été bloqué pendant plusieurs heures le convoi en raison de désaccords. |
Dans sa traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi, le pape François a dénoncé une "ignoble attaque" et appelé à la paix en Syrie, pays "martyrisé" et victime d'une guerre "qui ne cesse de semer horreur et mort".
Déclenché en mars 2011 par la répression dans le sang de manifestations prodémocratie, le conflit a fait plus de 320.000 morts, des millions de déplacés et de réfugiés et s'est complexifié avec l'implication d'acteurs internationaux et de groupes jihadistes.
Samedi 15 avril, un kamikaze a lancé sa camionnette piégée contre un convoi de bus transportant des milliers d'habitants évacués de Foua et Kafraya, deux localités assiégées par les opposants dans la province d'Idleb (Nord-Ouest), selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
L'attaque, qui n'a pas été revendiquée, est survenue à Rachidine, une banlieue rebelle de la ville d'Alep, plus au nord, où avait été bloqué pendant plusieurs heures le convoi en raison de désaccords entre belligérants.
C'est à côté de ces dizaines de bus à l'arrêt à que le kamikaze a fait exploser sa camionnette.
Au moins 68 enfants figurent parmi les 126 personnes tuées dans l'attentat, a indiqué dimanche 16 avril l'OSDH, précisant que le bilan ne cessait de s'alourdir, de nombreuses personnes succombant à leurs blessures.
La grande majorité des morts sont des habitants de Foua et Kafraya. Les autres sont des rebelles qui gardaient les bus et des travailleurs humanitaires.
AFP/VNA/CVN