La boutique propose toute la gamme des gâteaux d’antan comme banh gâc (gâteau de momordique), banh manh công (gâteau de clinathante), banh ngai cuu (gâteau d’absinthe), banh cu cai (gâteau de radis blanc) et banh ran (gâteau frit)…
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| La propriétaire Pham Thi Hông Hà dans sa boutique Gia Trinh, à Hanoi. |
| La propriétaire Pham Thi Hông Hà dans sa boutique Gia Trinh, à Hanoi. |
«Autrefois, les Hanoïens faisaient de très petits gâteaux. On en dégustait souvent deux sortes différentes. Cette manière de dégustation donnait une harmonie de couleurs et de saveurs, et était bonne pour la santé. Par exemple, la dégustation à la fois de banh gâc (yang, rouge) et de banh manh công (yin, vert) créait un assemblage équilibré et harmonieux», a raconté Pham Thi Hông Hà, propriétaire de la boutique Gia Trinh.
Étant une Hanoienne pure souche, Mme Hà a dégustée quand elle était petite nombre de gâteaux traditionnels faits par sa mère et sa grand-mère. «C’est la saveur traditionnelle qui m’a incitée à créer la boutique Trinh Gia. Au début, j’ai dû faire bien des essais pour retrouver la saveur authentique», a-t-elle confié. Elle est très rigoureuse dans le respect des recettes transmises de génération en génération comme dans le choix des ingrédients. Elle surveille elle-même la préparation des gâteaux. «J’exige tout cela pour une meilleure qualité des produits. Ce métier demande beaucoup de minutie, d’attention et de patience», souligne-t-elle.
La passion et les efforts de Mme Hà ont payé. Ses gâteaux sont très en vogue. «Les clients, pour la plupart des personnes âgées, viennent retrouver le goût des gâteaux d’antan. Un jour, une Viêt Kiêu m’a embrassée en pleurant. Elle m’a dit qu’elle retrouvait les souvenirs de son enfance et que je devais maintenir ce métier», se rappelle Mme Hà.
Non seulement la boutique Trinh Gia propose des gourmandises délicieuses, mais elle contribue aussi à conserver la culture traditionnelle de la capitale.
Duy Minh/CVN