"Marcher vers l'avenir sans oublier notre histoire est la base des relations coréo-japonaises, mais j'insiste sur le fait que le Japon doit faire de réels efforts sur les contentieux hérités" de l'époque coloniale, a déclaré le président Lee, cité par l'agence Yonhap.
Le Japon avait toutefois placé cette rencontre sous les meilleurs auspices puisqu'il s'agissait du premier déplacement bilatéral du Premier ministre depuis sa nomination début septembre.
Yoshihiko Noda avait par ailleurs les bras chargés de cadeaux : cinq manuscrits royaux sud-coréens subtilisés pendant l'occupation (1910-1945), remis comme un acompte sur les 1.200 volumes restants qui seront restitués d'ici décembre.
Tokyo estime que les différends issus de la période coloniale ont été définitivement réglés par un accord de compensation signé en 1965.
Le président Lee Myung-bak a tout de même évoqué des points d'accord entre les deux pays, avec un projet de traité de libre-échange et une extension de leur système de "swap" de devises, à 70 milliards de dollars contre 13 milliards actuellement, pour se prémunir contre les effets d'une possible récession mondiale.
AFP/VNA/CVN