France : le PS uni derrière François Hollande, la droite minimise cette victoire

Suite à la victoire le 16 octobre de François Hollande au second tour des primaires socialistes, le Parti socialiste français (PS) affiche son unité tandis que la majorité dénonce un programme socialiste fondé sur "l'illusion".

"Cette victoire me confère la force et la légitimité pour préparer le grand rendez-vous de la présidentielle", a déclaré le 16 octobre devant la presse le vainqueur de la primaire socialiste avec 56,6% des voix.

Sa rivale, Martine Aubry, qui occupe les fonctions de première secrétaire du parti, a déclaré le 17 octobre que "le PS sera uni pour battre Nicolas Sarkozy en 2012", ajoutant que la droite ne pourra pas "miser" sur des divisions au sein de sa formation politique.

Mme Aubry avait d'ailleurs affirmé le 16 octobre : "Je mettrai toute mon énergie et toute ma force, et avec moi celle de tous les socialistes, pour que dans sept mois (M. Hollande) soit le nouveau président de la République ".

Les autres membres importants du PS ont, eux aussi, appelé au rassemblement derrière leur candidat présidentiel, désigné au terme d'un scrutin, dont le second tour a mobilisé 2,86 millions de votants.

Arnaud Montebourg, candidat arrivé troisième au premier tour du scrutin et soutien de M. Hollande au second tour, a déclaré que son action en faveur du vainqueur serait guidé par trois exigences : "loyauté, fermeté et engagement".

Pour Ségolène Royal, évincée au premier tour des primaires, "l'heure est au rassemblement joyeux autour du candidat qui arrive largement en tête". Manuel Valls, autre candidat éliminé lors du premier tour, voit en M. Hollande "un espoir pour tourner la page du sarkozysme, et aussi pour le Parti socialiste et les radicaux de gauche ". Selon le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, les primaires socialistes, qui étaient ouvertes à tous les citoyens français, ont montré "une dynamique incroyable", qui devrait "changer la façon de faire de la politique en France". "Il y a un besoin des citoyens de s'exprimer, de donner leur avis. L'hyper-présidence, c'est fini", a-t-il assené, faisant allusion au chef d'État français actuel, Nicolas Sarkozy.

À droite de l'échiquier politique français, le ton est davantage à la minimisation de cette victoire socialiste et du potentiel de M. Hollande face au président sortant.

La porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, a dénoncé le 16 octobre "une surenchère de fausses promesses de dépenses irresponsables" au cours des primaires ainsi qu'"un programme fondé sur l'illusion, l'illusion qu'on peut vivre avec de la dépense publique et à crédit".

XINHUA/VNA/CVN

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