Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Photo : AFP/VNA/CVN |
La veille, le Conseil de sécurité de l'ONU avait annoncé sa décision d'envoyer en Syrie des observateurs, dont le nombre total pourrait atteindre 250. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué l'adoption de la résolution, qui est le premier document juridiquement contraignant pour la Syrie adopté par les Nations unies depuis le début de la crise dans le pays du Moyen-Orient en mars 2011.
La Russie et la Chine, qui avaient opposé leurs vetos à deux précédentes résolutions de l'ONU contraignant le président syrien Bachar al-Assad à démissionner, ont appelé toutes les parties à soutenir la médiation de Kofi Annan et à coopérer avec cette première équipe d'observateurs.
Vitali Tchourkine, représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU, a appelé toutes les parties à "créer des conditions favorables, notamment en ce qui concerne la sécurité" des observateurs. De son côté, l'ambassadeur de Chine auprès de l'ONU, Li Baodong, a déclaré le 14 avril : "Nous devons nous prémunir contre toute tentative qui viserait à créer des difficultés ou des problèmes pour la médiation de M. Annan".
La mission des observateurs s'inscrit dans le cadre du plan en six points initié par Kofi Annan visant à résoudre politiquement la crise syrienne. Le plan appelait à un retrait des troupes des zones habitées avant le 10 avril et un cessez-le-feu avant le 12 avril. Il préconise aussi un accès au pays accordé aux médias étrangers et la possibilité d'organiser des manifestations pacifiques. La Syrie a officiellement accepté le plan et observé un cessez-le-feu qui est entré en vigueur le 12 avril.
XINHUA/VNA/CVN