Le dirigeant de la RPDC, Kim Jong-Un (centre), visite une unité 155 de la Marine de l'Armée populaire coréenne. Photo : Yonhap/VNA/CVN |
La décision a été prise au cours d'une conférence extraordinaire du PTC sur fond de commémoration cette semaine par la RPDC du centième anniversaire de la naissance de son fondateur, Kim Il-Sung.
Le fils de Kim Il-Sung et père de Kim Jong-Un, Kim Jong-Il, mort le 17 décembre dernier à l'âge de 69 ans, a reçu le titre honorifique de chef "éternel" du PTC.
Selon le quotidien officiel du PTC, Pyongyang a par ailleurs nommé un nouveau ministre des forces armées.
Le Rodong Sinmun a rapporté un discours de Kim Jong-Gak, chargé jusqu'à présent de l'organisation et de l'administration des armées, en le qualifiant de "ministre des forces armées du peuple". Il remplace Kim Yong-Chun, 75 ans, qui servait depuis 1956.
La RPDC est prête à lancer son satellite
La RPDC est prête à lancer son satellite d'observation terrestre, a déclaré le 11 avril un responsable. Le 11 avril, le gouvernement de la RPDC a invité un groupe de journalistes à visiter le centre général de contrôle et de commandement affecté au lancement des satellites, situé à une vingtaine de kilomètres au Nord-Ouest de Pyongyang.
Paek Chunghou, directeur général du centre, a fait savoir lors d'un point de presse que le satellite avait été monté sur la fusée et que l'on était en train de procéder au remplissage des réservoirs de carburant. "Nous sommes certains de réussir", a-t-il déclaré, assisté par un interprète.
Sur la question de savoir si la RPDC pourrait lancer ce satellite le 12 avril, les conditions météorologiques étant bonnes, le directeur général a déclaré qu'il attendait toujours l'ordre relatif à la date exacte de lancement.
La RPDC a annoncé le mois dernier qu'elle allait lancer un satellite d'observation terrestre, le Kwangmyongsong-3, entre le 12 et le 16 avril, pour célébrer le 100e anniversaire de la naissance de l'ancien dirigeant Kim Il Sung.
Cette déclaration a provoqué de vives protestations aux États-Unis, ainsi qu'en Corée du Sud et au Japon, deux voisins de la RPDC. Les trois pays ont tous exhorté Pyongyang à renoncer à ce projet.