Des habitants sud-coréens regardent le lancement d'une fusée nord-coréenne, le 13 avril à Séoul. |
Après l'échec du tir, la Maison Blanche a condamné "une provocation qui menace la sécurité régionale, viole la loi internationale et contredit (les) engagements récents" du pays.
Réunis à Washington, les ministres des Affaires étrangères du G8 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon et Russie) ont publié un communiqué dans lequel ils ont estimé que le lancement de la fusée nord-coréenne "sape la paix et la stabilité dans la région". "Nous sommes prêts à envisager, avec d'autres pays, des mesures qui répondent à tout agissement de la RPDC qui viole les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et nous appelons le Conseil de sécurité des Nations unies à fournir une réponse appropriée", ont-ils dit.
La Corée du Sud, toujours en conflit avec son voisin du Nord depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), a dénoncé "une provocation qui menace la paix et la sécurité de la péninsule coréenne et de l'Asie du Nord-Est".
Le Japon a également dénoncé une "grave provocation" de Pyongyang violant des résolutions de l'ONU. "Même si c'est un échec, c'est une grave provocation de notre pays et des autres pays, qui viole les résolutions 1695, 1718 et 1874 de l'ONU. Nous avons émis une protestation vigoureuse par les canaux diplomatiques", a expliqué le porte-parole du gouvernement nippon, Osamu Fujimura.
Assurant entretenir de bonnes relations avec Pyongyang, l'Indonésie s'est déclarée "déçue" par le tir de la fusée tout en appelant "à la diplomatie et au dialogue".
AFP/VNA/CVN