"Une délégation du département des liaisons internationales du Comité central du Parti communiste de Chine, emmenée par Wang Jiarui, est arrivée à Pyongyang le 21 janvier", ont laconiquement indiqué les médias officiels nord-coréens cités par l'agence sud-coréenne Yonhap.
Aucun détail n'a été donné sur cette visite qui intervient alors que nouveaux obstacles se dressent dans le laborieux processus de dénucléarisation de la RPDC.
Le ministère nord-coréen de la Défense avait menacé la semaine dernière de conserver des capacités nucléaires même après une normalisation de ses relations avec les États-Unis.
"Même si les relations diplomatiques entre la RPDC et les États-Unis sont normalisées, notre statut de puissance nucléaire ne changera pas tant que la menace nucléaire américaine persiste, même au plus faible degré", avait indiqué un porte-parole du ministère, cité par l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
La RPDC a signé en 2007 un accord avec 5 autres pays (États-Unis, Russie, Japon, Chine, Corée du Sud) pour désactiver puis démanteler toutes ses installations nucléaires en échange d'une aide humanitaire, d'une normalisation des relations avec les États-Unis et le Japon et la signature d'un accord de paix formel pour la péninsule coréenne.
Mais de nouvelles discussions en décembre à Pékin sur la phase finale consistant à mettre un terme à son programme d'armement nucléaire ont achoppé sur les modalités de contrôle du démantèlement.
AFP/VNA/CVN