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En marge d'une mutinerie dans une prison à Alcaçuz, près de Natal, le 21 janvier dans le Nord-Est du Brésil. |
Neuf d'entre eux ont été capturés et les autorités locales ont déployé un important dispositif pour tenter de retrouver les 82 prisonniers encore en cavale.
Une autre évasion massive a eu lieu dans ce même État de Rio Grande do Norte en janvier, quand 56 détenus se sont enfuis de la prison d'Alcaçuz, durant une mutinerie sanglante qui a fait 26 morts entre factions rivales.
Les chiffres des services judiciaires locaux attestent que la prison de Parnamirim était largement surpeuplée, avec 589 détenus pour une capacité de 382.
La guerre sans merci entre gangs de narcotrafiquants a déclenché au début de l'année une vague de violences sans précédent dans les prisons surpeuplées et vétustes du Brésil, notamment dans la région nord, frontalière du Pérou et de la Colombie, d'où vient la plupart de l'approvisionnement en cocaïne.
Avec 622.000 détenus recensés par le ministère de la Justice fin 2014, le Brésil compte la quatrième population carcérale au monde, derrière les États-Unis, la Chine et la Russie.
Au niveau national, le taux d'occupation carcéral est de 167%, dans des conditions souvent extrêmement insalubres.
AFP/VNA/CVN