>>Afghanistan : trois civils tués dans une attaque à la bombe
>>Vingt policiers afghans tués dans une attaque des talibans
L'assaut est survenu dans le district de Shah Wali Kot tard lundi 22 mai, au lendemain de la mort de 20 policiers dans une opération des insurgés contre leurs positions dans la province voisine de Zaboul.
En pleine résurgence 15 ans après avoir été chassés du pouvoir par les États-Unis, les talibans ont revendiqué l'attaque de Kandahar.
"La nuit dernière, les ennemis de l'Afghanistan ont attaqué le camp d'Achakzaï abritant le 205e corps d'armée", a annoncé dans un communiqué le ministère de la Défense. "Dix courageux soldats ont été tués et neuf blessés", a-t-il ajouté, précisant que les blessés étaient dans un "état stable".
Cette nouvelle attaque est un coup dur pour les forces afghanes soutenues par les Occidentaux, souvent mal encadrées et mal équipées, minées par les désertions et la corruption, qui subissent des pertes record.
Elle intervient un mois après que les talibans ont tué au moins 135 membres des forces de sécurité dans la province de Balkh (Nord), l'attaque la plus meurtrière des insurgés contre une base militaire afghane depuis 2001.
Dimanche 21 mai, lorsque des talibans ont lancé une attaque coordonnée contre six postes de police avancés à Zaboul, les policiers ont appelé des journalistes pour les informer de la situation, faute de pouvoir joindre leurs chefs, ont raconté les médias afghans.
En février, seuls 60% des 407 districts étaient considérés comme contrôlés par les forces gouvernementales afghanes, à la peine face aux talibans, selon le Sigar, organisme du Congrès américain chargé de vérifier l'action des États-Unis en Afghanistan.
Kaboul, la capitale fortifiée, est régulièrement frappée. Samedi soir 20 mai, des assaillants armés s'en sont pris aux locaux d'une ONG suédoise, tuant une ressortissante allemande et un garde afghan, et enlevant une Finlandaise. La police a dit privilégier la piste "terroriste", laissant entendre que les talibans pourraient être impliqués, mais cette opération n'a pas été revendiquée.
Les talibans ont déclenché fin avril leur traditionnelle offensive de printemps, menaçant de s'en prendre "principalement" aux "forces étrangères", à "leurs infrastructures militaires et de renseignement" et à "leurs mercenaires locaux", et ce au moment même où les États-Unis tentent de mettre au point leur stratégie pour l'Afghanistan.
Le chef du Pentagone, Jim Mattis, a récemment dit s'attendre à "une nouvelle année difficile" pour l'armée afghane et les soldats étrangers présents sur le territoire afghan.
AFP/VNA/CVN
>>Vingt policiers afghans tués dans une attaque des talibans
Les soldats afghans lors d'une cérémonie, le 16 mai à Kaboul. Photo : AFP/VNA/CVN |
L'assaut est survenu dans le district de Shah Wali Kot tard lundi 22 mai, au lendemain de la mort de 20 policiers dans une opération des insurgés contre leurs positions dans la province voisine de Zaboul.
En pleine résurgence 15 ans après avoir été chassés du pouvoir par les États-Unis, les talibans ont revendiqué l'attaque de Kandahar.
"La nuit dernière, les ennemis de l'Afghanistan ont attaqué le camp d'Achakzaï abritant le 205e corps d'armée", a annoncé dans un communiqué le ministère de la Défense. "Dix courageux soldats ont été tués et neuf blessés", a-t-il ajouté, précisant que les blessés étaient dans un "état stable".
Cette nouvelle attaque est un coup dur pour les forces afghanes soutenues par les Occidentaux, souvent mal encadrées et mal équipées, minées par les désertions et la corruption, qui subissent des pertes record.
Elle intervient un mois après que les talibans ont tué au moins 135 membres des forces de sécurité dans la province de Balkh (Nord), l'attaque la plus meurtrière des insurgés contre une base militaire afghane depuis 2001.
Dimanche 21 mai, lorsque des talibans ont lancé une attaque coordonnée contre six postes de police avancés à Zaboul, les policiers ont appelé des journalistes pour les informer de la situation, faute de pouvoir joindre leurs chefs, ont raconté les médias afghans.
En février, seuls 60% des 407 districts étaient considérés comme contrôlés par les forces gouvernementales afghanes, à la peine face aux talibans, selon le Sigar, organisme du Congrès américain chargé de vérifier l'action des États-Unis en Afghanistan.
Kaboul, la capitale fortifiée, est régulièrement frappée. Samedi soir 20 mai, des assaillants armés s'en sont pris aux locaux d'une ONG suédoise, tuant une ressortissante allemande et un garde afghan, et enlevant une Finlandaise. La police a dit privilégier la piste "terroriste", laissant entendre que les talibans pourraient être impliqués, mais cette opération n'a pas été revendiquée.
Les talibans ont déclenché fin avril leur traditionnelle offensive de printemps, menaçant de s'en prendre "principalement" aux "forces étrangères", à "leurs infrastructures militaires et de renseignement" et à "leurs mercenaires locaux", et ce au moment même où les États-Unis tentent de mettre au point leur stratégie pour l'Afghanistan.
Le chef du Pentagone, Jim Mattis, a récemment dit s'attendre à "une nouvelle année difficile" pour l'armée afghane et les soldats étrangers présents sur le territoire afghan.
AFP/VNA/CVN