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Des alertes de températures extrêmes ont été émises par Environnement Canada pour plusieurs secteurs de l’Est du pays |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À Montréal, le mercure est descendu mardi matin 11 janvier jusqu'à -24,9 degrés, vidant les rues et les parcs habituellement très fréquentés par les sportifs par tous les temps. Des alertes de températures extrêmes ont été émises par Environnement Canada pour plusieurs secteurs de l'Est du pays - au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick ainsi qu'à Terre-Neuve-et-Labrador.
"Ce n'est pas exceptionnel mais ce n'est pas très fréquent d'avoir aussi froid que ça", a expliqué Simon Legault, météorologue pour Environnement Canada, selon qui les Québécois "ne sont plus habitués vraiment au froid". Dans le quartier du Vieux-Port de Montréal, à deux pas du centre-ville, quartier habituellement touristique mais frappé par les nouvelles mesures sanitaires dues au COVID-19, rares sont les badauds à braver le froid.
Pierre Lapalme, 75 ans, bien emmitouflé sous sa capuche et son bonnet, se souvient que ce type d'hiver était habituel pendant sa jeunesse, voire "encore plus froid que ça". "J'ai l'impression que c'est le réchauffement climatique, on voit maintenant très bien que les hivers sont moins froids qu'ils l'étaient dans les années 60 ou 70", explique-t-il.
Vers 08h00 mardi 11 janvier, les Québécois ont consommé 39.900 mégawatts, un record absolu. Le précédent datait du 22 janvier 2014, où une consommation de 39.031 mégawatts avait été enregistrée. "C'est le moment dans toute l'histoire d'Hydro-Québec où la consommation a été la plus élevée", a déclaré Cendrix Bouchard, porte-parole de la société d'état québécoise.
AFP/VNA/CVN